Gérard Depardieu n’a pas mâché ses mots lors d'un entretien durant le magazine Sept à Huit dimanche dernier. De la disparition de son fils à son penchant pour la boisson, le comédien favori des Français n’a pas hésité à se confier.
Il est revenu par ailleurs sur son papa, dont il a visiblement hérité les faiblesses : « Ce n'était pas un alcoolique », modère-t-il néanmoins, indiquant qu’il était davantage bon vivant, « comme les ministres », ironise-t-il. « Dédé aimait boire un petit coup, comme moi d'ailleurs ».
Quant à son apparence, Depardieu reconnaît ne pas se préoccuper des médisances « Je suis comme ça, j'ai 62 ans... J'en ai rien à foutre, qui je veux séduire? A 60 ans, je ne vais pas courir après des minettes, ce sont les minettes qui courent après moi, le seul inconvénient c'est quand je n'arrive pas à me baisser ».
L'acteur a également évoqué le décès de son fils Guillaume Depardieu. « Guillaume est parti très vite, trop vite mais je pense qu'il est parti comme il le voulait, il était fatigué de vivre », avoue-t-il plein d’émotion. « Il est vivant en moi ».
Enfin, l'acteur n’y est pas allé de main morte sur certaines pointures de la télévision comme PPDA, Jean-Pierre Coffe ou encore Nicolas Hulot. "Il y en a un qui me pollue véritablement, c'est Nicolas Hulot. J'essaie d'être propre, je ne jette pas les choses, j'essaie de faire une culture raisonnée dans mes vignes, je respecte mes animaux et les gens que je fais manger. Je ne suis pas comme Monsieur Coffe à vendre ses Leader Price pour un paquet de pognon, j'en ai rien à foutre".
L.C.