Billet d'humeur

Publié le 12 avril 2010 par Soliblog
  


Les talonnettes
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Et soudain, alors que je m'apprךtais א arroser mon gosier assoiffי (hי hי !) d'une rasadasse de cet excellent punch au rhum blanc que j'avions eu la non moins excellente idיe d'acheter une heure auparavant, le message apparut sur la bande de mon nouveau tיlיscripteur d'occasion :

De : xxxx@presidentialclassroom.org
ְ : lawebmaistre@soliblog.com
Envoyי : lun. 12/04/10 19:20
Objet : Le jackpot est sur le point d'יclater - Connectez-vous maintenant‏
"Ne vous laissez pas abattre sous le poids de vos soucis,
le seul poids que vous devez porter est celui de l'argent qui remplit vos poches - connectez-vous maintenant"

Je me connectai maintenant... et c'est ainsi que je me retrouve lא, א vous יcrire - חa semble tellement simple, hop ! ayי je suis arrivיe ! - alors que je n'ai pas rיussi א trouver, durant cette looongue et duuure journיe de labeur lundinal que j'ai non sans mal traversי, une seule petite minute, pas mךme une mini seconde (je ne vous parle mךme pas des grandes, pfiou !), א consacrer א mon blog qui est aussi le vפtre (NDLRDS : elle n'en pense pas un mot, ne vous laissez surtout pas avoir; c'est le sien et basta et malheur א celui qui א Soliblog touchera) - et ce n'est pas faute d'avoir cherchי, ooooooh que non !, l'a fouillי partout la webmaistre, sous le tapis de la souris, derriטre la plante verte du panda, l'a tout inspectי partout partout !
" Il vous faudrait un stagiaire la webmaistre."
Argh ! Cessez de remuer ce sabre dans la plaie bיante et grande ouverte qui fait saigner mon c�ur dיjא bien amochי !, car sur qui croyez-vous que je suis tombיe, ploc ?, lors que je me dirigeais, l'air de rien, vers la salle de bain de la mine (NDLRDS : c'est bien parce qu'elle n'avait plus l'air de rien qu'un repeinturlurage-ravallage de faחade dans la salle א latrines s'imposait) ? Je vous le donne en quatre : l'agneau א talonnettes qui autrefois m'avait servi d'esclave.
Le poil avait poussי, pourtant je le reconnus immיdiatement (les talonnettes).
" Que n'es-tu en train de me prיparer un Irish Cafי comme je te l'ai appris !
- T'es pas au courant la webmaistre ? 
- ?
- C'est qu'on t'a retirי ma garde !
- ?
- J'bosse pu' avec toi !
- Pus ?
- Pu' !
- Pue ? Quי pue ? Spטce de jeune impudent ! Tu vas voir qui c'est qui (censurי) et comment je vais te (censurי) et ta (censurי) je la (censurי) (censurי) (tout est censurי on ne voudrait pas choquer le jeune lectorat)."
Je m'en retournai א mon bureau, lourde du poids de mes soucis.
J'יtais abattue.
Cinq heures plus tard, le message apparaissait sur la bande de mon nouveau tיlיscripteur d'occasion.
Le rיcit narrי, dessיchיe par tant d'יmotions, je m'en fus dיboucher la bouteille de Martini...