Sticky & Sweet Tour by Madonna

Publié le 14 avril 2010 par Angelita

Voilà il aura fallu que j’attende 9 mois avant de voir le concert de Madonna auquel je devais assister en vrai à Marseille. Eh bien, je l’ai vu assise dans mon fauteuil chez moi. C’est vrai que je n’aurais pas vu la même chose mais je regrette l’ambiance, le début du concert, les chansons. Je regrette tout.

On aime ou on n’aime pas Madonna. On peut la trouver vulgaire, on peut trouver ses chansons nulles, niaises, et j’en passe. Mais je suis fan de la première heure et cela ne s’est jamais démentie.

Primo, c’est une artiste et elle fait ce qu’elle veut. Ce que certains artistes font et plus âgés, on leur passe leurs écarts. Mais pourquoi quand il s’agit d’une femme, de plus de 50 ans, on la juge vulgaire. Parce qu’elle a un toy-boy ? Et alors, elle fait ce qu’elle veut. De toutes façons, avec l’argent qu’elle a, elle n’en a rien à faire du quand dira-t-on et cela a toujours été comme ça. Madonna a fait la mode, a lancé les tendances et c’est comme ça.

Pour en revenir au concert. Il est entièrement différent du précédent. Une scène immense, hallucinante, des jeux de lumière impressionnants, un son pas croyable. Et une Madonna qui chante et beaucoup plus en direct que précédemment. Il y a bien quelques play-bacs mais c’est très peu. Une Madonna qui chante juste accompagnée d’un petit orchestre à Buenos Aires, c’est géant.

Une Madonna qui se donne à fond, qui est une vraie show woman. Une synergie flagrante avec ses danseurs qu’elle choisit pour ce qu’ils pourront lui apporter au cours de la tournée. Elle préfère des danseurs qui viennent de la rue, qui ont quelque chose dans le ventre sans une grosse formation. En tous les cas, la troupe est unie, transcendée et aucun n’est mis à l’écart. Même si la vedette est Madonna, c’est bien normal, ils forment un groupe uni.

De véritables tableaux très bien interprétés visuellement et au point de vue du son permettent une transition entre les costumes sans fausses notes. J’ai particulièrement adoré celui de la reprise d’Eurythmics « Here comes the rain again» .

Comme d’habitude, Madonna s’engage. Madonna s’engage contre la faim, contre la société de consommation (elle en profite, il faut bien le dire), contre les régimes totalitaires. Pour finir par une note positive, l’élection de Barack Obama (souvenez-vous de la virulence de ses propos contre George Bush), de ses pleurs lorsqu’il a été élu. J’espère qu’elle n’a pas été déçue.

Même si vous n’aimez pas Madonna, ses prestations scéniques sont toujours à couper le souffle.

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