Cependant, la rue de Valois pourrait faire valoir un droit de préemption sur certaines pièces, indique Drouot qui a d'ailleurs beaucoup de mal à fournir une estimation de l'ensemble de ces lots. Pour exemple, rapporte l'AFP, un fer à graver, décoré, des armes de Napoléon 1er serait évaluable entre 15 et 100.000 €. Ce dernier servait à l'empereur, qui marquait ainsi ses ouvrages perso.
On trouvera d'autres modèles similaires ayant appartenu à - en vrac - Louis XIV, Napoléon III, Charles X ou encore la marquise de Pompadour. Rien que ça. « Il s'agit d'une vente atypique d'intérêt international, à la fois historique et scientifique, qui constitue un événement pour le monde de la bibliophilie », explique Maître Christophe Castandet.
Et pour cause : même Aragon avait pris pour habitude de faire relier ses oeuvres à l'Atelier.
Pour les amateurs, une exposition publique se tiendra du 31 mai au 2 juin, avant la mise en vente ce même jour, à 14 h.