Plus simplement, ne m'étant pas renseigné sur les télés 3D, je me demande réellement quelle en serait leur finalité. Uniquement pour (re)voir les blockbusters en relief ? Ou alors, allant de pair avec de nouveaux modes de filmage, travailler à une plus grande immersion Comme pour la Formule 1, pourrait-on imaginer des caméras embarquées sur chacun des participants à un match de foot ou de rugby pour les transformer en épopées subjectives ? A terme, avec une "3D-isation" appliquée à l'ensemble d'une grille de programmes, pourra-t-on réellement avoir l'impression de dîner avec Claire Chazal, s'asseoir sur le banc de touche pour raisonner Domenech (ou lui dire plus calmement que la 75e minute approche et qu'il serait temps de faire rentrer Govou) ? Quoi qu'il en soit, cette avancée (???) me permet de verbaliser mon allergie au flux télévisuel, parce que j'y sens que les dispositifs de pseudo-convivialité (les toc-shows) ou de fausse immersion (la télé-réalité) qui paraissent intégrer le spectateur se révèlent au final très excluants. S'il y a une bien une cloison à faire sauter, une nouvelle dimension à conquérir, c'est bien celle-là, celle de la vraie invitation adressée au spectateur.
Plus simplement, ne m'étant pas renseigné sur les télés 3D, je me demande réellement quelle en serait leur finalité. Uniquement pour (re)voir les blockbusters en relief ? Ou alors, allant de pair avec de nouveaux modes de filmage, travailler à une plus grande immersion Comme pour la Formule 1, pourrait-on imaginer des caméras embarquées sur chacun des participants à un match de foot ou de rugby pour les transformer en épopées subjectives ? A terme, avec une "3D-isation" appliquée à l'ensemble d'une grille de programmes, pourra-t-on réellement avoir l'impression de dîner avec Claire Chazal, s'asseoir sur le banc de touche pour raisonner Domenech (ou lui dire plus calmement que la 75e minute approche et qu'il serait temps de faire rentrer Govou) ? Quoi qu'il en soit, cette avancée (???) me permet de verbaliser mon allergie au flux télévisuel, parce que j'y sens que les dispositifs de pseudo-convivialité (les toc-shows) ou de fausse immersion (la télé-réalité) qui paraissent intégrer le spectateur se révèlent au final très excluants. S'il y a une bien une cloison à faire sauter, une nouvelle dimension à conquérir, c'est bien celle-là, celle de la vraie invitation adressée au spectateur.