Melrose Place [1x 18]

Publié le 18 avril 2010 par Lulla

Wilshire (Series Finale) // 1 o9o ooo tlsp.


   Non, on ne va quand même pas nous faire croire que les producteurs et scénaristes de Melrose Place 2009 croyaient qu'il y avait une possibilité pour que leur série soit renouvelée ?! Si ? C'est aberrant et absurde. Toujours est-il que l'on se retrouve avec un épisode correct mais rempli de plein de petits ou gros cliffhangers pour nous donner envie de revenir la saison prochaine, sauf qu'elle n'existera jamais. Il ne faut pas se faire d'illusions. C'est donc extrêmement frustrant et franchement stupide. Je me demande bien ce qui leur est passé par la tête... La star de cet épisode, une fois de plus, ce n'est pas Amanda Woodward mais Ella Simms, qui réussit le tour de force de jeter son mentor en prison à coup de chantage et de coups bas. Du beau boulot en somme ! Le seul problème finalement, c'est que ça donne vraiment l'impression qu'Amanda devient pathétique alors que s'il y avait eu une saison 2, elle aurait certainement pris sa revanche sur Ella. Je trouve que les scénaristes s'en sont vraiment bien sortis et n'ont pas trahi les personnages originaux bien que l'on sente une envie perpétuelle de montrer que la nouvelle génération peut prendre le dessus sur l'ancienne si elle le veut. Pour tout fan de l'originale qui se respecte, ça déplaît forcément. Le plan sur le visage ravi de Katie Cassidy qui clot l'épisode m'a bien plu. La phrase d'Amanda qui précéde aussi : "It's just the beginning". Tellement ironique, tellement Melrose. Je le dis pour la dernière fois : si ce remake a dû servir à quelque chose, c'est de révéler le talent de Katie Cassidy pour jouer la grosse bitch. J'espère qu'on la retrouvera vite dans un rôle équivalent ailleurs. Ce serait dommage de la laisser filer...

   La grande intrigue du tableau d'Amanda a trouvé une conclusion, elle, et, à défaut d'être bien amenée, elle était potable. C'était un plaisir de retrouver Sydney sous forme de la conscience d'Amanda. Les quelques face à face entre les deux femmes que l'on nous a offerts au cours de la saison étaient toujours très bons. La magie a opéré ! J'en viens à ce qui a gâché la série : le couple Jonah et Riley, la touche CW dans toute sa splendeur. Leur niaiserie était d'abord agaçante, puis on s'y est fait à mesure qu'elle s'atténuait. Au final, j'ai trouvé leur dernier chassé-croisé amoureux assez touchant et surtout innantendu. Je pensais que l'on se dirigeait tout droit vers un happy-end les concernant et en fait pas du tout. Bonne surprise ! Ce que je regrette par contre, c'est que Riley ne soit pas devenue une connasse après la trahison de Jonah et Ella. Il y a un début de tentative qui a vite été abandonné. Dommage. On a du coup collé Drew dans les pattes de Riley pour l'occuper et il était bien trop sympathique pour être un personnage Melrosien. L'aveu sur sa maladie en fin d'épisode a enfoncé le clou, c'était presque douloureux de voir ça au milieu de trucs pas mal du tout. Comme Ella, Lauren a pris sa revanche sur l'ancienne génération en humiliant Mancini en salle d'opération ! Là encore, si saison 2 il y avait eu, il ne l'aurait pas lâchée ! J'aimais bien Lauren, mais moins depuis qu'elle ne se prostitue plus. C'était son seul véritable intérêt. Le couple qu'elle a formé avec David était assez mignon, et ils sont les seuls d'ailleurs à bénéficier d'une sorte de fin heureuse, ou optimiste disons. L'histoire de David avec le père de celle qui le harcèle n'était pas intéressante et faisait bizarrement redite mais je ne sais pas bien avec quoi. Et puis pauvre Joe Lando, il vieillit mal. On a de plus en plus de mal à reconnaître le mec de Docteur Quinn, femme catin.            


// Bilan // Les scénaristes de Melrose Place 2009 ont eu le don de souffler le chaud et le froid tout au long de la saison, perdus entre leur désir de revenir à l'esprit originel de la série et les contraintes imposées par la CW pour qu'elle ne se démarque pas trop du reste de ses programmes (souvent médiocres). Ils se sont bien débrouillés pour mélanger ancienne et nouvelle génération et le résultat final était loin d'être aussi honteux qu'on aurait pu le croire. J'ai bien aimé ces 18 épisodes dans l'ensemble, malgré quelques couacs (le départ de Violet notamment), mais je ne regretterai pas la série plus que ça. Il n'y avait rien d'inoubliable là-dedans.