Avoir raison (et préféré avoir eu tort)

Publié le 20 avril 2010 par Tatamis

En 2006 j'écris la judéomanie, elle nuit aux juifs elle nuit à la République.
J'y explique comment la discrimination positive des juifs en France génère un antisémitisme de ressentiment d'une part, et une compétition victimaire d'autre part.
La même année la mort atroce d'Ilan Halimi déchaîne un torrent d'indignations médiatico-politique.
En 2010 les Identitaires en appellent au même traitement médiatico-politique pour la mort d'un "blanc" que pour la mort d'un "juif", en se référant au cas d'Ilan Halimi.
La même année une sénatrice verte Alima Boumediene en appelle au même traitement médiatico-politique pour la mort d'un "arabe" que pour la mort d'un "juif", en se référant au cas d'Ilan Halimi.
« Quand Ilan Halimi se fait torturer, on dit que c’est du racisme. Et on a raison. Quand une personne maghrébine se fait jeter dans la Seine, on dit que c’est du racisme. Et on a raison. Mais quand une personne blanche se fait agresser par des personnes d’origine maghrébine, on ne dit pas que c’est du racisme. Il y a un racisme anti-Blancs en France et ça, il faudrait pouvoir en parler. » Les Identitaires
manif pour said BOURARACH
envoyé par g_lsem. - L'info internationale vidéo.
Bref, j'avais raison et j'aurais préféré avoir tort, tant ce communautarisme exacerbé me fait gerber, et surtout ceux qui l'ont alimenté, nourri et créé de toutes pièces.