Anny Celsi au Toogenblik à Haren, le 23 avril 2010

Publié le 23 avril 2010 par Concerts-Review

Le Eyjafjallajokull est la cause de bon nombre d'annulations dans le paysage musical de la future ex-België, un volcan communautaire en activité constante.
Luc craignait que le concert de ce soir ne soit cancelled, l'ardente  Anny Celsi n'avait pu honorer quelques contrats chez Beatrix Wilhelmina Armgard van Oranje-Nassau, mais, à 21h25, devant un public restreint ,  Toogenblik a droit au sermon de l'évêque maison.
Please, welcome, Anny Celsi and band!

La singer/songwriter originaire de Portland, Oregon n'a pas emmené que son acoustique, un harmonica et ses cordes vocales, elle a débauché le producer de son dernier CD (' Tangle-Free World') Mr  Nelson Bragg, pour l'accompagner aux percussions (un mini élément de batterie, quelques shakers et deux tambourins accrochés à ses panards) et aux harmonies vocales.
Ce Braque, c'est pas n'importe qui, il fait partie du band du beach boy Brian Wilson et a son propre projet.
Un troisième coco en piste pour la tournée européenne:Roland Wolff, un loup teuton, originaire de Hückelhoven et membre du groupe (formé avec sa Schwester, Julia) Riviera.
Roland is all of The Byrds by himself, nous explique Miss Celsi ( ne pas dire celle-ci, you should say Chelsea...) et effectivement, le Kerl joue de l'électrique, de la 12-strings, du mélodica, des shakers et il chante.
Ready for some beatnick cool pop/rock'n roll sentant les Byrds, Mama's & Papa's, Fleetwood Mac époque Buckingham & Nicks ou, Tom Petty et l'émigrée chez les rosbifs, Chrissie Hynde. Une bonne femme ayant certains traits de ressemblance avec la tigresse sympathique: Anny Celsi.
'Little Black Dress' titletrack d'un CD précédent(tu ajoutes, & other stories, au titre): du roots/americana sans fioritures et baignant dans les sixties, avec, déjà, un fin solo de Roland.
'Day after tomorrow' a folksy track avec de juteuses harmonies.
'Own Sweet time' avec un sweet mélodica, un downtempo countrysant.
Next one is a travelling song, by the way I like your Palm... Napalm, gueule Bert!
Fou rire général!
'Night she learned to drive' ... I can only see as far as the headlights... parfait pour une route de nuit!
Dédié à l'élément féminin (minoritaire) dans l'assistance: ' Empty Hangers' avec la phrase d'anthologie...every girl deserves a nervous breakdown... y -a -t-il un shrink dans la salle?
Du pur Westcoast poprock.
Fait beau, non, sortez le Nivea et le string, en route pour les plages californiennes et les seins siliconés: 'Summer Fling' . Une aventure sans lendemain avec une pépée bronzée, t'es partant?
Attends, j'avale mon Viagra.
Pas besoin de se casser la tête, ce rootsrock est idéal par ces températures estivales.
Etonnante reprise de Lulu 'To Sir With Love', tu peux imaginer que la madame n'a plus 20 ans, lorsqu'elle te sort: a souvenir from my childhood. Le film(feat. Sidney Poitier), dont est extrait cette perle, date de 1967.
'He's always looking at the sky' un petit rock à propos d'un eccentric guy , un peu comme votre Gerrit, the cook!
Tim Hardin 'Reason to Believe'.
Merci!
'TWas her hunger brought me down' histoire sordide et universelle du mec tombé sur la mauvaise nana...I had money and position.... tu veux un mouchoir?
''Thanksgiving in Hollywood' a depressing story... un sandwich à la dinde au Burger King, 7079 West Sunset Boulevard, car y a plus de mémé pour préparer la thanksgiving turkey .
Un fabuleux midtempo à 2 voix.
On termine le set par la ballade nostalgique 'Paper Umbrella'.
Les commentaires vont bon train: leuk , hein les gars!
Un peu messy et trop relax, mais cette feel good music est vachement attrayante.

Set 2!
We're back to rock you harder!
Dont acte!
Ce second acte sera plus sec et moins anarchique que le premier.
'She Walks in' solide rock.
1965 Bob Dylan: 'She belongs to me' pour Joan Baez?
'Sank without a Bubble', qu'Anny avait enregistré, comme 'she walks in', avec son groupe de l'époque, Annyland.
Roland sous les spotlights, un titre de Riviera 'Morning in your eyes' . Vous laisse entre garçons, susurre Anny en allant s'asseoir aux côtés d'un barbu ému.
Eh, girl, attrape ces shakers et travaille....
Chouette petit rock.
A ton tour, Nelson, tiens amiral, je te refile ma gratte, c'est un de tes titres, non?
Yes: ' Forever Days' , très harmonieux et légèrement flower power. Tu fermes les yeux pour revoir Mama Cass et famille, les Lovin Spoonful, Monkees ou autres Association...
Le Summer of Love, la Beat Generation c'était autre chose que l'imbroglio BHV...
On vous mime un des couples phares de l'époque: Lee Hazlewood & Nancy Sinatra: 'Some Velvet Morning'. Un mélange de roots et de whiskey psychedelica, nous explique la lady.
Fabuleuse version.
Pour Ludo de FM Brussel, 'God Only Knows': un des diamants sur 'Pet Sounds' des Beach Boys.
Tout bonnement magique.
Et c'est pas fini, ils font encore mieux avec le countryrock de Randy Weeks: ' Can't let go', un hit pour Lucinda Williams. Formidable travail de Herr Wolf.
Time for a murder ballad: ' Dream Boy', avec la citation que tu peux replacer en société...there's always a woman to blame...
'No time like now' a été écrit par un ami, Steve Barton du groupe Translator, un punchy singalong.
Et on dédie la dernière à Luke, le titletrack du dernier CD 'Tangle Free World' , du rock joyeux et percutant.


Un bis, ça va de soi!
Joni Mitchell: 'Both Sides Now'.
Can someone bring me a Palm?
On se bouscule au comptoir pour lui offrir le houblon.
Chouette concert, chouette nana!