Cinema de printemps

Publié le 30 avril 2010 par Pinkfrenetik @pinkfrenetik

Après plusieurs avis sur des CD, voici un tour d’horizon des derniers films que j’ai vu au cinéma : des coups de cœur, une déception et des films qui m’ont fait ni chaud, ni froid !

Mammuth
On va commencer par un gros coup de coeur. Ce film est à voir pour son côté déjanté et sa poésie. Gérard Depardieu (énorme), tout jeune retraité, part à la recherche de différents papiers qu’il a besoin pour l’administration, enfourchant sa vieille moto Mammuth. Pendant son périple il rencontrera des gens fous, paumés, naïfs mais profondément humains. L’humour noir des auteurs de Groland est bien présente, parfois dérangeante, mais la poésie vient vite recouvrir à ce film, le rendant beau.
On notera évidemment une prestation parfaite de Yolande Moreau, comme toujours.


London Nights (Unmade Beds)
Deuxième coup de coeur vu hier soir, London Nights est une virée dans les nuits de la capitale Anglaise. On suit Axl, à la recherche de son père, et Véra faisant face à une rupture. Ce film aux airs « D’auberge Londonienne » nous emmène dans de jolis endroits et nous fait vivre de très jolis moments : fous, drôles et émouvants. On ne peut que tomber sous le charme de l’acteur Fernando Thielve (ou de l’actrice Déborah François, c’est au choix) et de leurs incessants va-et-vient.
Et puis revenant tout juste d’un weekend à Londres, c’est toujours marrant de reconnaitre dans un film, des lieux que l’on a fréquenté.

Pour les fondus de musique, l’excellente bande originale est disponible sur Spotify et sur Deezer.

Les invités de mon père
Alors là c’est compliqué : le film est bien. C’est vrai je ne me suis pas ennuyé une seule seconde (c’est rare !). Les dialogues sont fins et drôles, parfois même cyniques. Karine Viard est remarquable (comme souvent j’ai envie de dire), Fabrice Lucchini pareil. C’est toujours plaisant de voir Michel Aumont à l’écran. Les seconds rôles sont biens.
Mais (il y’en a un), je dois être passé à côté de la fin. Je m’attendais à un rebondissement ou à une explication plus clair (pour moi, peut-être)… Je suis resté sur ma faim.


New-York, I love you
J’ai envie de dire, pour ceux qui ont vu et apprécié Paris je t’aime sorti en 2006, aller voir New York, I love you était une évidence. Ce film, fonctionne sur le même principe que son prédécesseur : c’est une déclaration d’amour à une ville en plusieurs courts-métrages. Plusieurs acteurs (Orlando Bloom, la ravissante Rachel Bilson, Christina Ricci, Shia Leboeuf, etc) et réalisateurs (Mira Nair, Yvan Attal, Fatih Akin, Nathalie Portman, etc.) sont à l’affiche. Comme pour Paris je t’aime : il y’a du bon et il y’a du moins bon.
Prenant moins de risques que Paris je t’aime, le film vous permettra tout de même de découvrir New-York sous un bel angle.


Toutes les filles pleurent
J’avais déjà rapidement abordé mon point de vue sur le premier film de Judith Godrèche, à l’occasion de la sortie de l’album inspiré du film. Dans ce film, il y’a de jolis moments, mais pas assez pour qu’il m’ait plu. La caméra tente de capter des émotions mais y arrive difficilement. Je ne suis jamais rentré complètement dans le film.
Dommage que cet essai cinématographique pour Judith Godrèche ne soit pas à la hauteur de son premier album.
La bande originale et la bande annonce sont ce qu’il y’a de mieux.


En attendant, j’attends avec impatience le prochain film de Jean Becker, La tête en friche, avec Gérard Depardieu et Gisèle Casadeus, qui sortira la 2 juin.