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Publié le 02 décembre 2007 par Hugo Jolly

Nous avons reçu par courriel un article d’un certain Carl Bergeron publié dans la presse. Il est écrit en haut de l’article qu’il serait «membre du comité de rédaction de la revue Égards. Son premier livre, L’État québécois et le carnaval de la décadence, paraîtra en mars.»

L’auteur de l’article commence en introduisant le dernier film de Denys Arcand, l’âge des ténèbres qui est loin de faire l’unanimité, contrairement à ses autres films (le déclin de l’empire américain, les invasions barbares). Nous pourrions croire à une mauvaise critique de film au tout début, mais l’auteur de l’article se sert de ce film pour montrer tout son sexisme et son homophobie. Il crache sur le féminisme et les droits des homosexuels.

Nous avons déjà un bon avant goût dans cette introduction :

Mais, mes pauvres amis, le Québec «caricatural» qui est montré dans L’âge des ténèbres, ce n’est pas celui du voisin, c’est le vôtre: égalitarisme fanatique, féminisme totalitaire, misère sexuelle, puritanisme appuyé, ésotérisme managérial et festivisme programmatique forment en effet, pour l’essentiel, le substrat anthropologique de la vie nationale.

Il n’est pas étonnant que ce réactionnaire affirme de tels choses, car la revue Égards dans laquelle il publie de ses textes est très conservatrice. Sur son site internet, elle se réclame de la «résistance conservatrice». Elle se veut antiétatique et favorable au maintient des classes sociales.

Ce n’est pas tout. Carl Bergeron nous explique aussi comment selon lui les partis politiques s’allient avec les «idéologues radicaux» de la Coalition gaie et lesbienne pour faire des politiques contre l’homophobie.

Selon lui, c’est une catastrophe car il pense que l’homosexualité est une perversion. Les conservateurs comme lui sont hostiles au mariage entre conjoints du même sexe, il y en a même qui considèrent encore l’homosexualité comme une maladie !

Ce qui veut dire qu’il ne sera bientôt plus permis par la loi d’émettre une critique dans la sphère publique (et, de plus en plus, dans la sphère privée) sur les desseins pervers de l’homosexualité militante, notamment à travers des festivals obscènes comme Divers/Cité, pourtant financés avec l’argent des contribuables.

Après le menteur d’André Pratte, est-ce que nous allons avoir un nouveau réactionnaire à la presse ? Ça semble fort possible, car ce journal semble très préoccupé à diffuser les opinions de vidanges de la bourgeoisie impérialiste et conservatrice.

Homophobie et sexisme, je refuse et je résiste !

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