Ballance & The Impossible Game

Par Nemotaku

Ballance

Si vous êtes un adepte des bacs à promo ou des bouts de rayons côté jeu vidéo des grandes enseignes, vous devez déjà avoir vu ce titre traîner au milieu de créateurs de site web minables (top fun !) ou autres jeux de poneys ayant l'air d'être développé en Roumanie. Et pourtant Ballance est un bon jeu , certes on est plus proche du projet de fin d'année d'une école d'info que d'un truc de pro mais ce jeu a un bon fond.

Ballance, c'est un peu métaphoriquement le type sympa, pas prise de tête, plus proche du découvert que de Crésus mais avec qui tout est cool. Dès le début, tu commences par bien t'entendre avec lui. Il s'installe à peu prêt sur n'importe quelle bécane ne datant pas de Windows 98 et ne fait pas chier son monde avec des problèmes de compatibilité. Je l'ai ainsi fait tourner sous XP/Vista/Seven sans jamais avoir de souci, ce qui change. Et bien évidemment, ce jeu est livré sans DRM ce qui vous permettra d'y jouer sans avoir à vous prendre la tête ni à prier pour que le serveur de DRM de chez Ubisoft fonctionne. (Mais y a-t-il encore des gens assez cons pour acheter du Ubisoft sur PC ?)

Le principe de Ballance est tout simple et reprend grosso modo celui de Marble Madness. Vous incarnez une boule de flipper qui roule (excepté que la musique n'a pas été composé par Christophe) et vous devez aller jusqu'à la sortie du niveau en évitant de sortir du chemin et en résolvant quelques « énigmes ». Petite particularité de Ballance sur laquelle la plupart de ces dernières sont construites, votre boule peut être de 3 formes : papier, bois, acier. L'équivalent de bille légère/poids moyen/lourde. Chacune des formes permettant de passer à certains endroits que d'autres ne peuvent pas. Par exemple la boule de papier peut s'envoler grâce aux ventilateurs mais ne permettra pas de pousser quoi que ce soit sur le chemin. Bref du classique mais relativement bien exploité par le jeu.

Ballance est un jeu modeste, quasi pas de temps de chargements, des graphismes basiques mais efficaces et un environnement sonore assez cheap mais suffisamment agréables pour ne pas créer de frustration ni d'énervement. Le niveau de difficulté progressif est à l'image du reste, sans vrais moyens mais bien foutu et au final on passe vraiment un agréable moment car Ballance est un des ces jeux auquel on peut jouer 20 minutes sans prise de tête lorsqu'on n'a pas grand-chose à faire. Un jeu humble, probablement fait avec un budget misérable mais qui remplit définitivement son office ce qui est rare pour ce genre de production et ce qui est donc à saluer. Si vous tombez un jour dessus, n'hésitez pas, invitez le à boire un verre c'est un type bien.

The Impossible Game.

The Impossible Game est un de ces jeux qu'on s'attend à trouver en Flash sur n'importe quel site de détente. Le principe est con comme un supporter et aussi addictif qu'une saison de Survivor ou plus vidéoludiquement récent qu'un Splosion Man. Même besoin de brandir un panneau « WARNING SPOILER » , le trailer du jeu vous le montre en entier.

Pigé, soldat ? Un seul niveau à faire avec une seule vie. Cap ou pas cap comme dirait une des pires daubes qu'ait sortie le cinéma français ces dernières années. Toutefois, le joueur aura la possibilité de poser quand il le souhaite et en nombre illimité des checks points en forme de drapeau blanc, symbole de reddition et de perte de e-penis. En effet une fois le drapeau posé, ce sera bien un checkpoint mais vous passerez alors en mode « Practice ». Ce qui signifiera le passage à une petite musique douce confirmant ainsi à l'oreille que vous êtes définitivement une mauviette. Et personne ne vous traite de mauviette hein ?

The Impossible Game a l'air d'un jeu alacon et il l'est sûrement mais sous un principe idiot , ce jeu est terriblement ADDICTIF . D'expérience, je n'ai jamais vu quelqu'un lâcher la manette avant les 100 essais la première fois. Car oui, entre autres petites choses assez géniales, le jeu possède un compteur à chaque partie ce qui donne aux parties IRL un côté assez fou à la fin pour peu qu'on l'ait oublié. Il peut aussi servir à établir des classements. The Impossible Game possède aussi un level design bien pervers, clairement t'as signé c'est pour en chier et le maître du jeu prend un malin plaisir à parsemer son niveau de pièges casseurs de rythmes toujours placés à des endroits très stratégiquement chiants.

Terriblement prenant et excellent accessoire d'une soirée multi IRL (dit entre amis), on aura rarement mieux dépensé 80 points XBLA.

Pendant ce temps :

Je suis toujours accroc à Survivor. Mais du genre sévère qui préfère convertir ses points de sommeil pour en mater un de plus. Ainsi outre la saison 20 actuelle (Heroes VS Villains), j'enjoy grave des saisons passées. Internet, c'est vraiment génial.

Tant qu'on est dans les émissions réservées à toi l'élite qui comprend l'anglais, fonce vers Steven Colbert ou Jon Stewart. Ces gars sont vraiment drôles avec un V et un D comme dans le Visiteur Du Futur. Que là même la plèbe qui ne parle que le français pourra rire. Internet, c'est vraiment génial.

« Ici c'est Brest ! » Ô tempora, Ô mores, ô foot ennemi, Brest vient de passer en ligue 1…. et j'en ai toujours strictement rien à foutre. Pourquoi j'en parle alors ? Eh bien à cause de ce slogan : « Ici c'est Brest ! », plus j'y pense, plus ce truc me fait marrer tellement la lapalissade est absurde. Pour la prochaine saison, je leur suggère un nouveau slogan genre « Brest ! Brest ! Là bas c'est les autres » ou « Après la pluie, le beau temps » mais il ne pleut jamais sur Brest , je le sais puisque c'est ici.

Nonametrad. Notre petit team de traduction de traduction continue son petit bonhomme de chemin et a complété il y a peu le 3ème tome de Onani Master Kurosawa. L'œuvre reste culte et même si je suis tout sauf objectif, je tiens à dire que notre trad est quand même sacrément bien branlée. Je vous ais dit que Internet c'est vraiment génial ?

Ca fait quelques semaines que je m'aperçois de quelques visites sur ce site venant d'un inconnu nom de domaine « fantasychan ». J'y avais pas vraiment fait gaffe jusqu'à ce quelques twittos otak bien connus y fassent référence. Et là petite visite et wouah, un aggrégateur au design assez moche, contenant au passage des liens streaming et DDL, s'est permis de me référencer en incluant des extraits d'articles sans m'en informer au préalable. J'ai immédiatement demandé le retrait de « Nemotaku » mais ce genre d'appropriation sauvage de contenus me fascine toujours autant par sa bêtise. Internet, c'est vraiment génial...