Fluminenses (Paul Fort)

Par Arbrealettres


Fluminenses, quand l’air tend ses velours mouvants,
est-il chagrin sensible, ou d’affaire ou d’amour,
qui ne meure à la joie d’ainsi finir les jours?
qui résiste au bonheur de plonger dans le vent lourd,
léger, flou, berceur infini des étoiles, une ficelle?

est-il bonheur sans moins de voile –
lorsqu’on peut de son toit lancer un cerf-volant!

(Paul Fort)