Licenciés car ils ont insulté leur patron sur Facebook

Publié le 20 mai 2010 par Actweo.com @Actweo

C’est trois salariés de la société Alten situé en région parisienne qui se sont fait licencier par leur employeur. Un salarié avait conversé sur Facebook à propos de son employeur et du DRH avec des propos ironiques qui pouvait très mal passer devant la direction de l’entreprise. Voici un extrait des propos : « club des néfastes » .

Rechercher du travail n'est pas simple

Les deux autres salariés impliqués dans l’affaire ont tenu un propos similaire : « Bienvenue au club » . Ce serait une amie des salariés qui aurait envoyé des copies de cette conversation à l’entreprise dont il est question. Ces quelques semaines plus tard que les trois salariés ont été licencié de l’entreprise, le directeur juge « incitation à la rébellion » et « dénigrement » .

Une suite judiciaire ?

Deux des trois employés ont porté l’affaire devant le conseil des prud’hommes. Le troisième s’est arrangé à l’amiable avec l’employeur. D’après les propos recueillis par nos confrères de France Info, la direction de l’entreprise estime que l’échange « n’a pas causé de troubles au sein de l’entreprise » , « Nous sommes en plein dans la vie privée. L’équivalent, c’est de dire que si on a un dîner le soir et qu’un ami rapporte le lundi à un supérieur hiérarchique les propos tenus, on pourrait être licencié » .

Le conseil des prud’hommes n’a pas réussit à trancher le litige lors du jugement d’aujourd’hui, les avis étais très partagés entre les deux partis. L’avocat des employeurs à tenu à préciser : « C’est la porte ouverte à la délation. Si à l’avenir, on peut être licencié pour des propos tenus sur Facebook, c’est la vie privée qui est menacée » . L’affaire devrait être ré-jugé avec la présence d’un cinquième conseiller, cette histoire risque fortement de faire de la jurisprudence car une telle affaire n’avait encore jamais été jugée dans notre pays.