Les impressions les plus délicates sont les plus fugitives

Publié le 21 mai 2010 par Ray

« Les impressions les plus délicates sont les plus fugitives ; si elles ne sont rendues sur l'instant, elles s'évaporent ou se matérialisent, deviennent banales, absolument comme les expressions de physionomie en passant du tableau du grand maître à la gravure ou à la mosaïque. Or ces sensations rapides et évanouissantes, éclairs de poésie et d'idéal, parfums subtils, traces des anges qui passent dans notre vie, sont justement ce qu'elle a de plus précieux. » : Henri-Frédéric Amiel, Journal intime, 30 octobre 1852

Fragonard, Souvenir