The Woman In White-2004

Publié le 22 mai 2010 par Numfar

En 2004, Andrew Lloyd Webber réussit à faire oublier les semi-échecs artistiques de “Whistle Down The Wind” et “The Beautiful Game” avec une nouvelle comédie musicale classique dans la grande tradition du “Phantom” : “The Woman In White” avec un livret de Charlotte Jones et des textes de David Zippel.

Tout le monde reconnaît la qualité des musiques qu’Andrew Lloyd Webber a composé pour l’occasion, mais le spectacle sera gêné par les nombreux problèmes techniques (pour la première fois, pas de décors, mais des projections de photos, qui dans un premier temps paraissent floues et la scène tournante du Palace Theater qui n’est pas synchronisée avec les projections) et des problèmes de santé des acteurs principaux : Maria Friedman souffre alors d’un cancer du sein et doit se faire opérer, mais courageusement, revient sur scène pour la première à Broadway, quant à Michael Crawford, il doit jouer le Comte Fosco sous des tonnes de latex qu’il ne supporte pas et tombe régulièrement malade.

Le show ouvre à Londres en Septembre 2004, et malgré des améliorations apportées au spectacle, “The Woman In White” ferme ses portes en janvier 2006.

Maria Friedman reprend son rôle à Broadway et Michael Ball est engagé dans celui du Comte Fosco, mais le show ferme ses portes après à peine quatre mois, assassiné par les critiques.

CAST :

Marian Halcombe : Maria Friedman

Count Fosco : Michael Crawford

Walter Hartright : Martin Crewes

Anne Catherick : Angela Christian

Mr. Fairlie : Edward Petherbridge

Laura Fairlie : Jill Paice

Sir Percival Glyde : Oliver Darley

ACTE I

Prologue (Walter & Anne)

I hope you’ll like it there (Marian, Walter & Mr. Fairlie)

Perspective (Marian, Laura & Walter)

Trying not to notice (Marian, Laura & Walter)

I believe my heart (Walter & Laura)

Lammastide

You see I am no ghost (Anne & Walter)

A gift for living well (Count Fosco)

The holly and the ivy

All for Laura (Marian & Anne)

The document (Sir Perceval Glyde, Laura, Count Fosco & Marian)

Act one finale (Laura, Marian, Anne, Sir Percival Glyde & Count Fosco)

ACTE II

If I could only dream this world away (Laura)

The nightmare (Anne, Laura, Marian, Sir Percival Glyde, Count Fosco & Walter)

Fosco tells of Laura’s death/ the funeral// London (Count Fosco, Marian, Sir Percival Glyde, Mr. Fairlie & Walter)

Evermore without you (Walter)

Lost souls (Marian)

If not for me for her (Marian & Walter)

You can get away with anything (Count Fosco)

The seduction (Count Fosco & Marian)

The asylum (Walter, Marian & Laura)

Back to Limmeridge (Sir Percival Glyde, Mr. Fairlie, Walter, Marian & Laura)

Finale (Sir Percival Glyde, Laura, Walter & Marian)

HISTOIRE :

Un jeune professeur de dessin, Walter Hartright descend à la gare de Limmeridge et rencontre une jeune femme en blanc (Anne) qui lui dit être en grand danger....mais la jeune femme disparaît avant d’avoir pu lui en dire plus.

Walter devient le professeur de dessin de deux jeunes femmes, Marian et Laura, et ensemble, décident de résoudre ce mystère.

Walter et Laura tombent amoureux, mais Marian aime également Walter en secret.

Walter rencontre la jeune femme en blanc, Anne Catherick qui lui révèle ne pas être un fantôme, mais être prisonnière de Sir Percival Glyde, qui se défend en prétendant qu’Anne est folle, et finit par l’envoyer dans un asile.

Walter apprend également que Laura doit épouser Sir Percival et déçu, s’enfuit pour Londres.

Sir Percival se révèle être un mari violent et Marian essaye en vain d’aider Laura à le quitter.

Un matin, Marian apprend par le Comte Fosco, ami de Sir Percival, que Laura est tombée de la fenêtre et est morte.

Marian part rejoindre Walter à Londres et ensemble, décident de venger Laura et de sauver Anne de son asile.

Mais quand ils arrivent à l’asile, ils découvrent non pas Anne, mais Laura.

Walter, Laura et Marian réussiront à se venger de Sir Percival Glyde et Walter & Laura pourront enfin se marier.

ANALYSE :

Une oeuvre médiocre, à mi-chemin entre le chef d’oeuvre et du grand n’importe quoi.

Quelques grands moments : “I hope you’ll like it here”, “I believe my heart”, “Evermore without you” et le comique “You can get away with anything”.

Mais l'on frôle le ridicule lors des chansons d’ensemble : “Lammastide” et “The holly & the ivy” me font systématiquement penser à “la macarena”, rigolez pas, c’est vrai.

Qu’Andrew Lloyd Webber pirate du Puccini ou du Bach, passe, mais qu’à court d’inspiration il puise dans la chanson populaire de base m’insupporte au plus haut point.

Et personnellement, je trouve ce double album (enregistré en live le soir de la première, sans les applaudissements du public) beaucoup trop long.

Je lui trouve beaucoup de points communs avec “Aspects Of Love” d’ailleurs.

“The Woman In White” a eu l’honneur d’apparaître (brièvement) dans le film “Match Point” de Woody Allen.

© Pascal Schlaefli