Véritable chemin de croix, le parcours se compose de dix cabines électorales des années 50, qui traitent chacune d’une facette de la Cosa Nostra : l’importance de la religion, le rôle de la famille, le pouvoir et l’argent, la prison, la mort…
Ces stations adoptent une scénographie fortement spectaculaire qui cherche à traduire et dénoncer la violence : la salle des massacres inspirée de l'arrière boutique d'une boucherie, avec ses briques blanches tachées de sang, et ses crochets ; la cabine sur la gestion des ressources hydriques, où une sculpture reproduit, avec un réalisme choquant, un cadavre déshydraté, en référence aux disputes sur le contrôle de l'eau, à l'origine de guerres entre clans ; dans la cabine « combustion » qui traite de l’intimidation, du racket et des extorsions, se dégage une odeur de brûlé. Un parcours « initiatique » qui ne laisse pas indifférent et vise à interpeller le visiteur et à susciter des émotions…
La mafia semble une thématique muséale particulièrement en vogue ces temps-ci : un autre musée sur la mafia et le crime organisé avait déjà ouvert ses portes en 2009, à Las Vegas, la ville de tous les vices.
Pour en savoir plus :
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hcLLyeIgeH4CY0AqruHru2WkNPgA
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