L'équipe ART ne veut pas de traitement de faveur

Publié le 25 mai 2010 par Toutsab @toutf1com

 

 

La polémique autour de la candidature de l’équipe ART débute. En effet, l’écurie du français Nicolas Todt, a déposé son dossier auprès de la FIA pour devenir l’une des équipes de F1 en 2011.

Mais un hic s’est fait ressentir, Nicolas Todt n’est autre que le fils du président de la FIA Jean Todt…
C’est pourquoi, Nicolas Todt, l’un des propriétaires majoritaires de l'équipe ART, garantit qu'il veut faire parti des meilleurs équipes candidates pour obtenir une place dans le Mondial de Formule 1 2011, sans supposer un traitement de faveur de la part de son père, président de la FIA.
Todt est conscient que des rumeurs sur une alliance père/fils vont voir le jour dans les médias mais il précise qu’il ne veut pas d’une telle association. Si ART veut entrer en F1 c’est uniquement parce que l’écurie le mérite et sera à même de répondre aux exigences de la catégorie reine et non par simple piston.
« Mon père n'est pas stupide. Nous avons besoin de faire les choses encore mieux que les meilleurs pour ne pas éveiller les critiques. Notre candidature doit être la meilleure par rapport aux autres car je n’attends aucune aide de la FIA. » a affirmé Nicolas Todt à la revue Auto Hebdo.
En outre, le fondateur de l'équipe ART admet que l’un de leurs désirs serait de créer une équipe totalement française et avec un pilote français au volant.
« Cela serait davantage agréable. Et ce serait encore meilleur d’avoir des partenaires techniques français. La France a un énorme réservoir de talent humain et un système de management du plus haut niveau. Nous pourrions y arriver et montrer aux Anglais de quoi nous sommes capables »
Une écurie 100% française, avec un pilote français au volant pourrait aussi susciter le retour d’un GP de France qui sait ? L’idée de Nicolas Todt serait donc des plus judicieuses et son équipe ART a démontré quel était son talent en GP2. Il semblerait que cette candidature ouvre des portes sur bon nombre de bonnes nouvelles pour l’avenir du sport automobile en France. Le français, Jules Bianchi, pourrait avoir sa chance dès 2011. Le jeune pilote est managé par Nicolas Todt et entretient des liens étroits avec le monde de la F1 ces derniers mois.


Sabrina Beaudoin