Vive la cause animale !

Publié le 25 mai 2010 par Cécile Charrier
Il y a quelques jours, en rentrant chez moi, j’ouvre la porte de la salle de bain et je me retrouve nez à nez avec un jeune oiseau en parfaite santé. Passé la première surprise, je procède à quelques déductions et arrive à la conclusion que Tibère, notre chat, a dû le ramener dans la maison et que la nounou a certainement fermé la porte sans réaliser la présence du petit volatile apeuré, lui sauvant ainsi la vie (Tibère n’est pas connu pour sa tendresse envers les oiseaux).

Bon, une fois ce constat réalisé, que faire ? Je me rend donc sur Internet pour glaner des renseignements. J’y trouve des témoignages plutôt décourageants, qui se soldent en général par la mort de l’oisillon. Je trouve aussi des téléphones de bénévoles, et j’appelle une personne. Celle-ci me conseille de joindre un refuge d’une association, la SPOV (Société Protectrice des Oiseaux des Villes), qui recueille les oiseaux en détresse.

Je voudrais donc dire mon admiration pour cette association. Situés à Châtillon en banlieue parisienne, ouverts tous les jours, jusqu’à 21h, on peut leur apporter les oiseaux (jeunes, blessés, abandonnés…) et ils les nourrissent, les soignent et les relâchent une fois qu’ils sont autonomes.

C’est bon à savoir parce que, sans eux, le petit oiseau (qui s’est révélé être un étourneau) n’aurait sûrement pas survécu. Impossible en effet de l’alimenter pendant la nuit qu’il a passé chez nous, il avait trop peur. Donc la prochaine fois que vous trouvez un oiseau tombé du nid ou blessé, pensez SPOV : 01 42 53 27 22.

J’en profite pour faire passer un message : je trouve qu’en France la cause animale est trop souvent décrédibilisée. Quand on parle protection des animaux, on passe pour un gentil neu-neu qui est incapable de voir qu’il y a des choses plus grave dans le monde. Personnellement je trouve que la défense des animaux est une des causes majeures de notre société et je suis fière de dire que j’adore les animaux, les petits, les gros, les beaux, les moches et même les méchants (qui le sont toujours moins que les humains peuvent l’être).

rachel