Jacquou nous brouille l'écoute

Par Pseudo

Chronique littéraire du jour : "Eugène Le Roy, fléau culturel du Périgord."

Osons le dire, Eugène et son Jacquou sont le boulet du Périgord. Eh oui ! Il y a au moins UN Périgourdin ("PérigOrdin" si vous vous complaisez dans les chinoiseries onomastiques : le "gourdin" étant exclusivement réservé à l'habitant de Périgueux, selon les sinisants, le "gordin" censé suffire au reste du territoire pétrocorien ; mais tout ça pourrait bien n'être que foutaise alambiquée...) – je reprends, il y a au moins UN habitant de ce petit pays de bois, de rivières et de collines (Ah ! si Giono le poète avait été de chez nous, au lieu de cet Eugène percepteur, ces belles collines, lui, il aurait su les peindre rondes comme seins de femme, autant qu'il avait su le faire pour celles de sa Provence – parenthèse déplacée, veuillez m'excuser...), il y a donc UN Périgougordin, votre serviteur, pour détester l'Eugène, son Jacquou, et la glaise paysannesque dans laquelle ils ont définitivement embourbé la culture locale.

Ah, je sais bien, on brandit sous le nez du touriste des bustes d'une autre élégance ! Allez du côté de Sarlat, ce Luberon à la graisse d'oie, et vous entendrez cacarder à chaque coin de rue : « La Boétie ! La Boétie ! », ou bien : « Fénelon ! Fénelon ! ». Et même, gonflé par cet œcuménisme qui tambouille tous les "arts" – majeurs, mineurs ou ineptes – dans le même chaudron, on vous criaillera sûrement : « Jean Nouvel ! Jean Nouvel ! Jean Nouvel ! », un autre enfant du pays, l'architecte "international", celui du prix Pritzker... Allez vous rafraîchir à Brantôme et à Bourdeilles, ces deux bijoux, et c'est Pierre de Bourdeilles justement, alias le Brantôme chroniqueur des "Dames galantes", qu'on vous glissera à l'oreille. Partez au sud, entrez dans Bergerac la protestante, et l'on s'enorgueillira immanquablement devant vous du Maine de Biran philosophe – entre deux niaiseries de l'Office du tourisme sur le nez de Cyrano et Edmond Rostand. Rapprochez-vous des vignes de Saint-Emilion, passez à Saint-Michel ou à Lamothe-Montravel : la librairie de Montaigne vous barre la route des vins !... Revenez en Ribéracois, voici Arnaut Daniel le troubadour, poète d'une autre veine occitane, comme le compère d'Hautefort Bertran de Born, que les ringards félibriges, empaillés de leurs rites rustauds du XIXème siècle. Retour au temps du 7ème art, et c'est Louis  Delluc qui fait bomber les torses du côté de Cadouin et du Buisson... Arrêtons le voyage, il pourrait durer encore longtemps...

Alors, alors ? De quoi il se plaint, le Périgougordin ronchonnot ? Ce trou-du-cul du monde et ses 400 000 indigènes, mon cher Eugène, n'ont-ils pas matière à se gonfler ? C'est-y pas de la Kultur hors sol, tout ça ? Où qu'elle est donc, la glaise ? Et que penser, par exemple, de ces autres indices de civilisation, architecturaux ou urbanistiques : on a dit Jean Nouvel, mais on aurait pu dire Sarlat tout entière – merci Malraux. Ou Monpazier, Domme, et les autres bastides, françaises ou anglaises. Bourdeilles et Brantôme, qu'on vient d'évoquer. Les villages du bord de la Dordogne ou de la Vézère, les bories, les centaines de manoirs, de castels, de maisons fortes, les intimidantes forteresses militaires – Beynac, Castelnaud, Hautefort... –, les logis des riches laboureurs, leurs portails, leurs granges, plus belles que des maisons de maître ailleurs, les moulins, les presbytères, les pigeonniers... La plus médiocre vallée recèle des dizaines de purs trésors, nobles ou paysans, comme celle de la Crempse, ce maigre affluent de l'Isle où j'ai posé mes havresacs, verrouillée par un bel édifice Renaissance, le château de Montréal – d'où partit, dit-on, le compagnon de Jacques Cartier qui allait donner son nom à la métropole canadienne... Et puis il y aurait l'art des parcs et des jardins, car à ce niveau de beauté et de créativité, c'en est bien un : Marqueyssac (Vézac), les Jardins de l'Imaginaire (Terrasson), Eyrignac (Salignac Eyvigues), Hautefort... On allait oublier la peinture, car il y eut même, dans la première moitié du XXème siècle, un groupe de peintres de telle maîtrise et de telle notoriété que l'on parla de "l'école de Périgueux" : Jean-Louis Daniel, Georges Pasquet, André Prugent, André Saigne, d'autres encore...

Tout cela parmi bien d'autres témoins : les innombrables festivals musicaux – à l'exemple de Sinfonia pour le baroque, Più di Voce ou le Festival du Périgord Noir pour le classique, l'opéra et le sacré, la Franco-American Vocal Academy (FAVA) au profit du lyrique français, le Festival du Pays d'Ans ou L'Eté musical en Bergeracois dans des répertoires plus éclectiques, le flamboyant MNOP (Musiques de la Nouvelle-Orléans en Périgord), pour n'en citer que quelques uns ; et ces festivals des arts vivants ou de la scène – Mimos à Périgueux, à Sarlat un Festival du Film et un Festival des Jeux du Théâtre, le long de la vallée de l'Isle, le Festival de la Vallée... Tout cela, est-ce que ce n'est pas la marque d'une "civilisation" depuis longtemps sortie de sa gangue ?

Ben si... mais en trompe-l'œil. En trompe-l'œil parce que, s'agissant par exemple des richesses d'architecture, d'urbanisme, d'aménagement des paysages – les "arts de l'espace", véritables témoins du goût d'une société, si importants pour l'éducation spontanée à la beauté, l'harmonie, sans quoi vous pouvez vous enfoncer le mot civilisation dans le fion – cela n'est plus, désormais, qu'un panneau décoratif de plus en plus difficilement préservé dans la hideur générale. Le Périgord, qui fut jardin des rois, est saccagé de part en part. Sillonnez ses routes et ouvrez les yeux : oubliez les cent sites sublimes qui servent de faire-valoir officiels aux élus municipaux et aux "vendeurs de nuitées" (c'est bien comme ça qu'on dit ?). Ouvrez les yeux ! Ne faites pas le Japonais qui n'a pas le temps et en veut pour son fric, qui saute de la Tour Eiffel à Montmartre en shuntant la Plaine Saint Denis ! Ne sautez pas de la grotte de Lascaux à la cathédrale Saint-Front, ou du cingle de Trémolat au musée Vesunna. Entrez dans les villes par la route ordinaire, et croisez les entrepôts de tôle, les "zones d'activités" capharnaüm, aux bâtiments jetés en vrac sur un terrain éventré, arasé, rendu strictement utile – universellement laids, ces bâtiments, par leurs formes, leurs matières, leurs teintes, ceints d'un amoncellement d'outils, d'engins, de matériaux disparates, tout un bric-à-brac de productions ou de déchets, parmi lesquels ils se vautrent comme des gorets dans leurs étrons. Observez le massacre de ce vieil habitat qu'on laisse rafistoler à coups de parpaings de ciment gris, ou qu'on écroule plus commodément encore pour faire pousser à la place une cabane acadienne ou une aberration néo-provençale (Si, si : néo-provençale, enfin si l'on s'en tient à une caricature indigente de cette belle province, elle-même bien saccagée ; c'est désormais une tendance lourde des "lotissements" périgourdins, et encore, pas des plus minables !). Admirez le long des routes la juxtaposition cahin-caha de maisons de tous les genres – on ne risque pas dire de tous les styles –, leur ahurissant concours d'enclos, l'enlaidissement fantastique, généralisé, des années soixante ; admirez la poussée incontrôlée des palissades publicitaires, dans un agencement branquignolesque où l'inorganisé et le laisser-pourrir prévalent ; observez la friche incertaine des bords de routes, aux herbes folles jonchées de plastiques d'emballage, balisée par ces conteneurs à poubelles multicolores, censés exprimer l'hygiénisme des temps mais qui, bancals et saturés, dégueulent leur trop-plein dans le fossé ; appréciez la signalétique urbaine, criarde et foisonnante, qui macule le paysage citadin aussi sûrement que ces crétins de tags... Halte au tir ! Cent pages ne suffiraient pas à décrire le massacre.

Même trompe-l'œil s'agissant des autres traits de civilisation – arts classiques, manifestations culturelles, tropismes et comportements ordinaires, goûts et inclinations profondes. Les belles soirées musicales sous les frondaisons ou dans les abbayes, les vingt et cent festivals, les expositions, les reconstitutions historiques, les "parcours-découvertes" du cœur des cités, les innombrables références à l'histoire, à la littérature, aux sciences, qui balisent chaque croisement de rues dès que le bourg dépasse le millier d'âmes, ne doivent pas nous abuser. Il ne s'agit pas là de l'engouement général, profond, identifiant un territoire et ses habitants, le témoin de leur personnalité – cette seconde nature à peine consciente d'elle-même ; il s'agit seulement de la cour de récréation d'un public occasionnel et nomade, composé pour l'essentiel de touristes éduqués en mal "d'animations", qu'accompagne la petite élite d'amateurs locaux n'ayant pas déserté pour des vacances plus exotiques. Cela ne remet pas en cause le dévouement et la compétence des organisateurs de ces "animations", ni même la nécessité de leur travail : que resterait-il sans eux ? Mais cela n'est pas l'âme du pays ; simplement un décor enchanteur, une distraction, au sens propre du terme.

L'âme du pays ? En tout cas ce qui lui survit, c'est beaucoup plus dans les félibrées annuelles qu'elle serait à débusquer, capables de rassembler 30 000 personnes en une journée. Voilà ce qu'il est resté du Périgord "traditionnel". Ces réunions célèbrent les mythes prétendument constitutifs de la "civilisation occitane" ; elles ne sont pourtant que le musée animé de quelques coutumes paysannes et d'un mode de vie villageois tirés du XIXème siècle, époque de déclin généralisé pour ces campagnes. En quoi ces grossières manifestations – qu'il s'agisse de la langue, appauvrie, sans doute bien éloignée de la richesse et de l'élégance des ménestrels, qu'il s'agisse des costumes, tout droit sortis du vestiaire campagnard du Second empire, des arts du chant, de la musique ou de la danse, patauds et empruntés, à l'image de ces bourrées boîtillées sur des sabots de bois, qu'il s'agisse même des "arts" de la table, où le gavage prime lors de ces tauladas de mi-journée – en quoi donc pourraient-elles se dire expression, ou héritage, de la flamboyante "Occitanie" ? De tels avatars ! (*) Risquons le lynchage : on ne voit rien d'autre là que les reflets d'une dégénérescence culturelle, sociologique. Ce petit pays a choisi de s'identifier tout entier à ses traits les plus grossièrement plébéiens, les plus frustes, de se résumer à cela, d'ignorer ce qui pourrait leur être supérieur – rejet catégorique du moindre raffinement, de la moindre élégance, de tout ce qui peut tirer vers le haut. Ce faisant, il se retrouve en plein déni de sa propre richesse, de la diversité et de la vitalité des "chromosomes" qui ont construit son ADN au cours des siècles, jusqu'à ne plus se prétendre constitué que des plus pauvres d'entre eux. Et dans le même temps, rejet obsessionnel de toute modernité : tout doit rester immuable, étanche à la moindre sève nouvelle, à la vie tout court ! En Bretagne, Alan Stivell  et bien d'autres à la suite ont su revivifier les sons celtiques traditionnels et entraîner une certaine renaissance de la culture bretonne ; malheur à celui qui prétendrait s'y essayer par chez nous ! Lo Bornat dau Périgord veille aux statues de cire : les déplacer pourrait les briser !

Mais Jacquou dans tout ça ? Finissons de nous faire bien voir par les francs-maçons  du coin, ou par les membres de l'Institut Eugène Le Roy, (pourrait-il ne pas y en avoir un à Périgueux ?), et puis, tant qu'on y est, par tous les beaux esprits des cercles érudits ou bien-pensants (ils sont légions !) : j'accuse Eugène Le Roy d'avoir cristallisé toute l'intelligence du Périgord autour de ses obsessions à lui – ressentiment, anticléricalisme borné, rejet de toute spiritualité, sectarisme politique et social, voire haine de classe, peinture sulpicienne d'un prolétariat des campagnes promu classe héroïque et archétype d'une humanité rédemptrice, culpabilité ontologique des élites, déni de leur rôle moteur dans la lente construction d'une "civilisation" sûrement pas réductible à la rébellion d'un Grellety contre l'ordre féodal... Eugène Le Roy n'a fait qu'incarner l'une des caricatures les plus obtuses du radicalisme façon IIIème République.

Bien sûr le déclin global du Périgord n'est pas de son fait ; il n'est pas survenu à la parution du Moulin du Frau (1890), son premier ouvrage ! Sans même évoquer les ravages des guerres de religion, terribles sur cette terre, la cohésion sociale de la province aura été souvent mise en danger bien avant la Révolution : "jacqueries" de la fin du XVIème siècle, révoltes de la première moitié du XVIIème – c'est à partir de cette époque que se répand le vocable de "croquants", paysans affamés par de mauvaises récoltes épisodiques, accablés de dettes et justement révoltés contre la rapacité de certains seigneurs locaux. Pierre Grellety sera le plus célèbre de ces croquants insoumis et l'un de leurs meilleurs "capitaines" – la geste de ce meneur d'hommes exceptionnel, capable de tenir tête des années durant aux meilleures troupes, et dont le pouvoir finira par obtenir la soumission en échange d'un rang élevé dans l'armée royale (ça ne s'invente pas !), aurait d'ailleurs cent fois plus mérité d'inspirer œuvres littéraires, théâtrales ou cinématographiques que le fictif et tristounet Jacquou. Et elles auraient pu l'être dans un registre autrement épique, mythique au sens fondateur du terme, à l'opposé du misérabilisme et de la lamentation. (Imaginons ce qu'auraient su en faire des Américains...).

Le XIXème siècle non plus n'aura pas eu besoin de la littérature d'Eugène Le Roy pour voir dépérir encore cette pauvre contrée. Thomas Bugeaud, enfant d'Excideuil et pas encore maréchal à la casquette, montera le premier comice agricole en Dordogne (Lanouaille, 1824) – entreprise extrêmement novatrice à l'époque, véritable pédagogie de régénérescence agraire – pour tenter de lutter contre l'arriération du monde paysan, de ses méthodes de travail et de ses conditions de vie.

Mais si Jacquou le Croquant (1897), pas plus que le reste de l'abondante prose d'Eugène Le Roy, n'est responsable de la décadence, nous oserons dire qu'il l'a entretenue et continue de le faire – dans les esprits en tout cas. En entretenant l'image d'un Périgord réduit à l'indigence du sous-prolétariat des campagnes et aux injustices qui lui firent faites – l'une des facettes de son histoire, mais pas exclusive –, en accaparant la mémoire commune au profit d'un groupe social sans doute opprimé, mais limité, en stéréotypant la vision du monde par le biais de ce groupe et de ses aptitudes propres, en monopolisant ainsi la représentation que Périgourdins et "étrangers" pouvaient se faire de ce territoire, il a simplement participé à effacer l'identité de tout le reste. Or dans tout le reste, il y a ce long entrelacs d'élites intellectuelles, morales, sociales, scientifiques, artistiques, économiques, infiniment diverses  et fluctuantes dans l'espace et le temps, à l'unisson parfois, plus souvent sans doute en cacophonie et en conflit d'intérêts, mais dont l'action a fini, peut-être malgré elles ou à leur insu, à constituer une empreinte générale, qui a lentement "donné le ton" et servi de repère implicite aux masses populaires : la trace d'une "civilisation", justement.

De ce reste-là, Le Roy fait table rase. Ce qui ne serait pas bien grave si les Périgourdins d'aujourd'hui se contentaient de le regarder comme un écrivain régionaliste parmi d'autres. Un peu lourdaud et oublié au fond des étagères depuis longtemps, mais dont on vanterait le cousinage à l'occasion, parce que toutes les nourritures conviennent au chauvinisme. Seulement, par une étrange et abusive identification, il s'est substitué aux références "historiques" pour se muer au cours du XXème siècle en une sorte d'emblème total du département. Et voilà pourquoi il s'agit bien d'un fléau culturel, comme chaque fois que ce sont les parties les moins éduquées d'une société qui se mettent à donner le ton, ou que l'on cherche à flatter ou à vanter. Car ce sera toujours à leur façon, hélas, qu'elles le donneront : iconoclaste et barbare.

On n'en est sans doute pas là s'agissant du Périgord ! Mais Eugène et ses jacquouteries ont radicalement fait oublier ce qui fut l'élégant art de vivre et de penser de ce petit morceau d'Aquitaine. Voilà qui ne risque guère d'inciter le Périgourdin lambda du temps présent, ni plus ni moins avachi que tous les autres lambdas, à se tenir plus droit, plus fier, à se sentir plus soucieux de son "patrimoine" collectif, à suivre, même, d'hypothétiques élites – s'il s'en trouvait encore qui auraient quelque ton à donner. Enfin, il lui restera toujours Pétassou ou son jumeau Buffadou, et leur académie des "Soufflaculs"...

Post scriptum (juste pour rire...) : Et qu'on n'invoque pas l'exigence de "démocratie" ou de je ne sais quelle "justice sociale", ni quel "sens de l'histoire" pour tenter de défendre cette anomalie : la suprématie d'une prétendue "culture de masse". Il n'y a pas de culture de masse : ce qu'on appelle ainsi n'est que manipulation populiste, entourloupe de margoulins ou de publicistes roublards pour faire braire le troupeau à leur convenance et le mener paître d'émotion en émotion dans leur pré-carré bien à eux. La culture, ce pilier de civilisation, c'est d'abord une exigence d'élévation, donc une exigence tout court ; son ressort ne peut pas être populacier, il est d'essence aristocratique"Mon Dieu mais que dit-il ?" –, c'est une tension vers la connaissance, un effort sur soi, une conquête lente et difficile, une discipline, une humilité enfin, un respect, tout le contraire d'un droit ou d'une distraction, toute la réalité d'un devoir. Voilà pourquoi il est impardonnable, surtout si l'on se veut "à gauche", d'écarter le peuple d'une telle exigence, de le cantonner à ses étages inférieurs au prétexte qu'il peut se satisfaire d'une culture ad hoc, à son image, facile et bon marché en quelque sorte... Au contraire, une république idéale se devrait de traiter le peuple aristocratiquement – et ça ne serait pas une promenade de santé, ma chère !

(*) Pour une meilleure compréhension du rite félibréen et de sa dimension symbolique, se reporter à l'excellente analyse de Christian Coulon  (IEP Bordeaux) : "La Félibrée du Périgord comme rite d'inversion identitaire" in Revue Française de Science Politique - 1988 - Vol. 38/1 pp 71-83.