Amaury Vassili en interview sur Influence

Publié le 28 mai 2010 par Guillaume @influencelesite

Amaury Vassili, le coffre et le charme…..

 

Cela pourrait ressembler à l’histoire somme toute assez banale d’un gamin qui démarre le chant à 9 ans. Ce qui l’est moins c’est que nourri à Brel par sa mère et de concours gagnés en ovations suscitées , il se découvre et contre toute attente par le biais du répertoire de Florent Pagny qu’il affectionne , un registre vocal insoupçonné .

Lorsqu’en 2009 il pose pour la première fois sa voix sur un orchestre symphonique nait de cette osmose un album «  Vincero » vendu à 200 000 ex, absolu révélateur d’une puissance lyrique innée. C’est en virtuose saisissant que ce jeune prodige alors âgé de 19 ans offre 12 titres magistraux dont certaines reprises de Léonard Cohen ou de Queen.

Ce n’est donc pas un parcours banal que le sien. Bien que n’ayant jamais étudié l’art lyrique….un ténor est né, doué au point d’en avoir ignoré lui même l’étendue de sa puissance vocale.

Ce «  coffre «  aux ressources d’une incroyable richesse se cache pourtant derrière un physique d’une infinie douceur, enveloppé d’une aura romantique.

C’est ce tout jeune homme, réservé mais bouillonnant d’appétit qui a accepté de nous parler sans tabou de son actualité et de nous faire part de ses projets.

Inf : Amaury , vous considérez vous comme un artiste lyrique à part entière ?

AV : Certes non, ce n’est pas ce dont j’ai envie. Ma voix m’autorise à faire un cross over entre deux univers musicaux. Je me qualifierai plus aisément de chanteur pop / lyrique. Je prends du plaisir à revisiter certains standards qu’ils soient classiques ou de variété, pourvu qu’ils soient de qualité mais je n’envisage pas de faire un album classique….tout au plus à la «  mode italienne « cela oui.

Inf : Quelles sont vos influences musicales ?

AV : Brel essentiellement dont je me suis offert très tôt l’intégral et dont l’interprétation m’impressionne et m’inspire toujours autant ; Florent Pagny bien sûr dont le répertoire m’a fait entrevoir les ressources de ma voix. Josh Groban aussi dont je me sens proche de l’univers musical.

Inf : Et dans le lyrique….quelle carrière pourriez vous envier ?

AV : Sans hésitation Pavarotti……comment ne pas être pétri d’admiration ….mais de l’envie, non. Je n’ai pas de formation classique et ma voix peut encore évoluer. Je chante avec mon instinct…en cela encore une fois je me sens plus proche de Josh Groban.

Inf : Votre actualité c’est l’Olympia le 17 juin. Vous avez déjà fait de grandes scènes internationales, je pense à Londres notamment. Celle ci revêt t elle une importance différente pour vous ?

AV : l’Olympia c’est mythique, incontournable et cela dépasse le microcosme parisien. Sa portée est internationale. Ce nom fait toujours rêver y compris les plus illustres. Je le ressens comme un honneur d’autant plus que ce sera mon premier concert solo. Je serai accompagné d’une formation de 12 musiciens. Alors oui je m’y prépare avec tout le soin que cette scène particulière requiert. Nous sommes déjà en répétitions.

Inf : Des surprises ?...

AV : Non…oui (rires) enfin des duos…peut être ! Et des titres ne figurant pas sur mon album, pas forcément nouveaux mais arrangés différemment, des standards revisités. Alors des surprises…Peut être !!!!

Inf : Comment définiriez vous votre public ?

AV : Du fait d’un répertoire étendu parce que je ne ferme aucune porte, mon public est forcément élargi. De très jeunes gens, des moins jeunes mais aussi les parents de ceux ci. Cette ouverture me convient. Ma façon d’être proche de mon public réside dans la volonté que j’ai de «  tout donner « sur scène ; cela peut sembler un lieu commun mais j’aime véritablement cela et je suppose, je veux croire que le public ressent cette offrande.

Inf : Comment vit votre album ?

AV : Bien, super bien même. Double platine en France, actuellement dans le top 10 en Afrique du Sud et très bientôt, le 12 juillet sortie en Angleterre…j’en suis impatient.

Inf : l’Angleterre justement…pouvez vous nous parler de votre duo avec la mezzo soprano britannique Katherine Jenkins ?

AV : Je suis très heureux que ce duo «  Endless love «  se place favorablement dans les classements sur le net. En Angleterre bien sûr mais pas que….Il ne figurera pas sur mon second album mais fera très prochainement l’objet d’un single physique.

Inf : Une tournée est elle prévue ?

AV : J’y pense, on y travaille en essayant de caler tous les paramètres. J’aimerai aussi capter un public hors des frontières. Le marché étranger m’attire. J’ai vécu des sensations formidables au Canada, en Angleterre. Ce partage procuré par la musique au delà des cultures me touche. J’aimerai que mon second album aille dans ce sens.

Inf : Une carrière internationale alors ?

AV : Pas uniquement mais si je suis perçu et reconnu parmi cette catégorie de prétendants alors oui, c’est un axe de carrière que j’envisage.

Inf : Avez vous d’autres passions que la musique ?

AV : Je vais vous surprendre…..je suis un inconditionnel des séries TV américaines !!!! Dès que j’ai un break, cala m’arrive malgré tout, je me colle devant un écran. Le sport aussi bien sûr mais là c’est plus compliqué…trop peu de temps pour m’y consacrer désormais de façon efficace.

Merci Amaury de vous être prêté avec tant de naturel et de douceur à ce petit «  interrogatoire « . Nous vous souhaitons un Olympia à la hauteur de votre talent et formulons des vœux pour la réussite de votre carrière…ici…..et ailleurs .

Diane Barret pour Influence.