La dette

Par Gerard

La bancosphère à peine renflouée par le public - grâce à vos humbles deniers, mesdames messieurs - n'a donc rien eu de plus pressé que d'attaquer les Etats qui venaient de se découvrir pour voler à son secours. Rien d'étonnant. Depuis Marx, nous savons que l'Etat n'est en fait que le moyen efficace qu'à trouvé le Marché pour nationaliser ses pertes et faire payer à d'autres ses prévarications. Appelez ça démocratie, merdocratie ou tout ce que vous voudrez, c'est comme ça.
Plus grave, c'est ce mythe de La Dette qu'on voudrait nous faire gober. Rappelons-nous que le ciment des sociétés archaïques, ce qui en assure l'ordre et la violence (car les deux vont de pair, toujours), c'est cette idée selon laquelle tout enfant naîtrait avec une dette supposée contractée par ses aïeux. La Dette, c'est ce déterminisme qui a toujours fait croire à un individu qu'il était redevable, responsable d'une situation antérieure qui le dépasse. Tout esclavage repose sur la capacité de l'esclave à gober un tel credo.