Contrairement aux idées reçues, l’argent des PV de stationnement ne rentre pas directement dans les caisses des villes mais dans celles de l’Etat. Seul l’argent récolté dans les parcmètres file dans les caisses de la ville.
L’Etat reverse ensuite le produit des PV aux collectivités. Au Département pour les petites communes ou directement pour les + 10 000 habitants.
Né dans la rue, il retourne à la rue : le pactole des amendes sert à réaliser des aménagements routiers. Ces sommes sont dites « fléchées ». C’est-à-dire qu’elles doivent permettre d’améliorer la circulation routière (parkings, carrefours, sécurité) ou les transports en commun (voirie, contrôle, aménagements).
Bientôt le PV numérique ? La prune de l’avenir ne s’envolera plus : un système informatisé de contraventions, sur le modèle des radars, est en test. L’objectif est de faire diminuer le taux d’amendes impayées. La prune est enregistrée par le biais d’un stylet numérique, ou sur ordinateur portable.