Grâce à la technologie, les dirigeants de différentes nations pourraient un jour se parler à distance

Publié le 09 juin 2010 par Fradette

Mauvais Œil a appris qu’un groupe de travail, mandaté par le gouvernement canadien et formé de scientifiques et technologues, étudierait la possibilité de développer des outils qui permettraient aux leaders mondiaux d’échanger et communiquer sans avoir à se déplacer, afin de réduire les coûts reliés à la sécurité des sommets et rencontres internationales.

Simon Wahlberg, à la tête du groupe d’études, affirme qu’il n’est pas impossible que grâce à des avancées technologiques, les leaders nationaux puissent éventuellement échanger entre eux, sans avoir à quitter leur domicile. « Nous avons développé des prototypes, grâce à des boîtes de conserve vides et de la ficelle, qui permettent à deux individus de communiquer entre eux même s’ils sont dans deux pièces différentes », soutient Wahlberg. « Bien sûr, ce modèle est inutilisable pour les communications outre-mer, à moins d’avoir une putain de longue ficelle, et encore », déplore le chercheur. « Mais il n’est pas exclu que nous puissions trouver une solution d’ici 20 ou 25 ans », affirme Wahlberg, optimiste.

Dans le futur, les leaders pourraient utiliser des outils de communication sophistiqués pour communiquer entre eux, comme dans cette dramatisation.

D’ici là, les leaders continueront de voyager et de se rencontrer dans les grands centres urbains, comme aux sommets du G8 et du G20 qui auront lieu prochainement en Ontario. Selon les documents budgétaires, les coûts reliés à ces événements devraient approcher le milliard de dollars, sans inclure le champagne et les putes. Le Canada assumera seul ces coûts, mais les dignitaires de chaque pays sont cependant intimés d’amener des hors-d’œuvres, une salade ou un dessert. L’Indonésie a cependant été exemptée après avoir apporté une putride salade d’anchois lors du sommet précédent.