L'Ecailler du Bistrot - Dîner du 28 mai 2010

Publié le 10 juin 2010 par Jollyk

Mais qui donc était Paul Bert? Du côté du 12e, tout le monde s'en fout: cette rue Paul Bert est devenue à elle seule un label qualité, une AOC de la bonne chère: s'y succèdent Le Temps au Temps, Unico, Le bistrot Paul Bert, L'Ecailler du Bistrot, tandis que Chardenoux veille dans la rue perpendiculaire.
Après un cours de salsa, l'estomac dans les talons, nous avons pressé le pas jusqu'à l'Ecailler du Bistrot avec la certitude de faire le plein d'iode et de manger sainement. C'était sans compter sur l'excellent pain à la mie infiniment moelleuse qui ne demandait qu'un peu de beurre aux algues pour être dévoré en attendant nos plats, le tout accompagné d'un Macon-Chaintré 2005 du Domaine Valette.
L'ambiance est bistrotière, le brouhaha s'installe et témoigne de la bonne humeur des clients, le service est sympa et disponible. Les plats arrivent, délicats, simples, les cuissons parfaites. Les desserts aux proportions généreuses sont un peu lourds, comme peuvent l'être les gâteaux fait maison, mais qui s'en plaindrait?
Après des huîtres et un carpaccio de Saint-Jacques aux agrumes, nous avons continué par des Saint-Jacques d'Erquy, purée à l'huile d'olive et un dos de turbot aux asperges. Pour terminer, un macaron aux fraises (énorme le macaron, vraiment...) et un fondant au chocolat.
Et l'addition dans tout ça? Comptez une cinquantaine d'euros par personne (entrée, plat, dessert) sans le vin.
In vino veritas...Grande carte des vins à prix raisonnables. Le Macon-Chaintré que nous avions choisi, à une trentaine d'euros à la carte, est en vente chez Lavinia à 17€. Le prix caviste simplement multiplié par deux, pour un restaurant c'est peu. J'aurai l'occasion de vous en reparler dans un prochain post.
Sur l'air de... Parfois, alors que l'ambiance du restaurant bat son plein, j'ai simplement envie de regarder la scène d'un oeil extérieur, de couper le son et de mettre une jolie musique d'opéra, pour profiter le plus possible du moment présent. Adina credimi de l'elisir d'amore de Donizetti, pour ralentir le mouvement jusqu'à une petite seconde d'immobilité.


P.S. Pour les curieux, renseignement pris, Paul Bert était un physiologiste et homme politique français du 19e siècle, dixit Wiki.