Le mal de mer

Publié le 10 décembre 2007 par Nathalie Jouat

Mal au cœur en auto, en bus en taxi et aussi en bateau ? Pas de panique, avec une explication rationnelle, le mal passe. Parfois !

Qu’est-ce que le mal de mer ? Pour comprendre, j’ai demandé à un spécialiste, un moniteur de voile de l’école des Glénans.
« Le mal de mer, c’est pas compliqué, c’est une histoire de F, les 5 F pour être précis. Non, ce n’est pas un nouveau groupe de tectonique ! Alors, il y a la FAIM, la FATIGUE, le FROID, la FROUSSE et la FOIF (la soif, mais on a rien trouvé en F). »

Dit comme ça, la solution à l’air simple, n’est-ce pas ? Avant de partir en mer, il faut bien dormir (pas de nuit blanche) , bien manger (pas de cassoulet quand même), être chaudement vêtu (un beau ciré) et avoir bien bu (de l’eau, petits coquins !) et surtout ne pas penser aux requins qui pourraient vous mordre la jambe si jamais vous tombez par-dessus le bord.

« Ce n’est pas si évident vous savez, combien de fois les futures matelots me disent : nan, j’ai pas envie de manger, j’ai pas faim et pis je vais tout vomir sur le pont sinon, je boirai plus tard quand j’aurais soif. Une autre épaisseur ? Mais non je vais être tout mouillé je ne pourrais plus sécher correctement » Que neni mes amis, écoutons les professeurs et tout ira bien !

Saviez-vous que même les marins les plus aguerris peuvent être pris de cette désagréable sensation après de longues périodes sur terre ? L’oreille interne a quelque chose à voir là dedans, nos sens doivent d’adapter au nouveau rythme du bateau.

Inversement, certains peuvent souffrir du mal de terre. Comme par exemple quand vous avez fait une journée de ski ou de snowboard et que vous rentrez au chalet le soir, vos pieds glissent toujours ! Quand on descend du bateau c’est pareil, la terre glisse !

Bon, concrètement que faire ? Aller respirer au grand air dès que votre estomac danse la lambada, fixez l’horizon ou dormez un moment … Boncourage ! Bon vent (enfn, pas trop …)