Ce soir nos jeunes bleus dynamiques et assoiffés de victoire vont s’élancer vers leur deuxième match de groupe. Soutenu par toute une nation de Paris à Marseille en passant par la Lorraine, Raymond Domenech est confiant, Jean-Michel Larqué se délecte du jeu léché à une touche de nos beaux coqs et les petits hommes verts mexicains ne devraient pas faire long feu.
Dans une galaxie très très lointaine ou dans une vie parallèle la présentation du France – Mexique de ce soir aurait pu commencer comme cela. Malheureusement les Bleus, n’en déplaise à Franck Leboeuf, souffrent d’un mal beaucoup plus handicapant que la spondylarthrite ankylosante, il s’agit du complexe du melon.
Ribéry, Malouda et Anelka à l'entrainement
Ce melon n’est pas une nouveauté dans le monde du football français, Franck Leboeuf en son temps mais aussi Marcel Desailly en souffraient, heureusement à l’époque Didier Deschamps et Laurent Blanc avaient une parade qu’ils appelaient le « dégonflage de melon ».
Certains français de cette épopée 2010 en auraient bien besoin. Raymond croyait avoir fait le ménage dans les clans en virant Benzema et Nasri. Benzema parce qu’il encourageait Ribéry dans ces conneries, Nasri parce qu’il n’aime pas les vieux (à l’instar de Wenger) et surtout pas Gallas. Malheureusement notre bon sélectionneur n’avait pas tout prévu.
En effet Malouda ne veut pas défendre mais pour un joueur de son statut, doté de la vitesse de Messi et de la frappe de balle de Ronaldo ça se comprend.
Ribéry, lui, n’aime pas Gourcuff, il a du mal à comprendre que le meneur de jeu bordelais n’ait pas besoin de payer pour coucher…
Enfin Anelka a un gros problème tactique, depuis son passage au PSG avec Luis Fernandez il ne connait toujours pas la différence entre avant-centre et arrière droit…
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C’est dans cette ambiance de joyeux bordel (Ribéry et Govou devraient donc être à leur aise) que l’Équipe de France va s’élancer ce soir, sure que ses melons ne feront qu’une bouchée des fajitas mexicaines.
A priori, même si ça ne l’enchante pas, Domenech a laissé les clés de l’attaque à ce gang de cucurbitacées. Les solistes seront au pouvoir ce soir, le beau gosse pré-pubère sur le banc parce que le foot c’est avant tout une histoire de mâles virils et prétentieux… ou pas, on jugera vers 22h00.