Ever Manifesto, Stella McCartney et l’engagement des marques éthiques et pionnières : un collage en résonance à ma note sur Machja et Ekyog, doublée d’un clin d’oeil philosophique. « L’art peut il se passer de règles ? » Le sujet du bac 2010 est passionnant et même si je n’ai pas besoin de passer l’épreuve de philo, j’ai commencé à poser la problématique et à découper la réponse en deux parties et deux sous-parties – pensée nostalgique affectueuse à la Rue de Saporta.
La création artistique repose pour moi sur l’individualité et le chemin non linéaire de l’artiste, même si l’histoire de l’art est marquée par des influences et des mouvements qui témoignent d’une certaine unité spatiale et temporelle dans l’art. De même que le milieu artistique se donne des règles définissant ce qui est art et ce qui ne l’est pas, l’artiste se donne un cadre à sa pensée pour concevoir. Pas de Factory, pas de Wharhol.
Minute philo à part, je crois que l’idée vaut pour mes moodboards… Je m’essaie à cette technique bien développée dans l’illustration en m’inspirant du travail de graphistes, de publicités rencontrées au coin de la rue et des revues dont je déchire régulièrement les pages. Détournement d’une pub verte ou collage d’inspiration, j’aime me donner une règle, celle de composer l’illustration d’une note écrite sur une marque. A ce propos, un message sur Twitter m’a plu dernièrement : « Avant les blogueurs parlaient des marques qu’ils aimaient bien, aujourd’hui ils parlent des marques qui les aiment bien« . C’est peut-être le signe que l’on consomme plus que l’on ne joue avec les symboles qui nous entourent ?