Number One.

Publié le 11 décembre 2007 par Didier Vincent
Je suis le premier sur Scoopeo, un gros karma : c’est une note d’amour et de fidélité. J’avoue ici avoir posté une flopée de scoops pour monter les marches. Poster pour poster. Maintenant, j’ai une posture. Je ne suis pas un imposteur, mais je suis content sans l’être. Ce matin, quand j’ai vu ça, j’étais hyper joyeux. Pour une fois, j’étais le premier de quelque chose. Pour une fois. C’est bien, cela réconforte, rend de bonne humeur. Le petit ego se gonfle de vanité. Moi-je, moi-je, moi-je. C’est con. On se croit en haut de l’échelle parce que l’histoire vous a portés, que vous avez eu le temps de vous faire un nom. On se grise du vertige d’avoir réussi. Le chemin maintenant, va être de savoir redescendre. La grande chose. Le réel mérite. Redescendre sans sombrer. Sans tomber dans le ridicule des anciens combattants. Parce que, en fait, je suis le mieux. Je suis le mieux de rien du tout. Je suis en haut d’une montagne. Et alors. Et alors, la montée, c’était aussi bien. Oui, je suis euphorique. Mais je sais que ce n’est qu’un état passager, et peut-être même pas enviable. La vie n’est heureusement pas faite que du contentement de soi. Alors, je ne vais pas tout à coup m’installer dans une insolente prétention. Je ne veux surtout pas être imbu de moi-même. Je dis d’abord merci à scoopeo de m’avoir donné des amis virtuels, aussi sûrs que des, comme on dit, réels. En premier, et loin devant : Patouille. Que je ne connais pas, mais dont je sais la fidélité et l’humanisme. Puis Frimpou, Taka, Niko, Eveplasma, Deacon, Ibrahim, Tshirt, Sword, Vivandscoops, Reamonn, … D’authentiques soutiens. Demain, je ne serai plus premier. Demain, je redescendrai. Telle est la vie. Je n’ai aucune leçon à donner. Je dis que c’est bien d’être le premier. Un moment. Un seul. Avoir prouvé. S’être prouvé quelque chose. Mais, avoir gagné des amis, au fond, c’est mille fois mieux. Mille.