Bourse de Paris : gap hebdomadaire comblé

Publié le 24 juin 2010 par Apprendrelabourse.org

Les entrées de commandes dans l'industrie ont progressé de 0,9% dans la zone euro en avril, un chiffre qui est ressorti encore plus solide à + 1,1 % si on exclut les éléments volatiles comme l'industrie navale, ferroviaire et aérospatiale qui comptabilisent des commandes unitaires de montants très importants. Cela constitue par ailleurs une hausse moyenne qui intègre la baisse de - 5,3 % et de - 5,4 % respectivement de l'industrie espagnole et grecque.

En terme de variation annuelle, la progression s'établit à 22,1 % tirée par les Pays-Bas (+45,3 %) et l'Allemagne (+32,4%)

 Côté américain, les commandes de biens durables pour le mois de mai ont baissé de 1,1 % un peu moins que prévu après 3 % en avril.

 Ces données du passé permettent certes de préciser l'évolution économique mais elles n'ont pas eu d'incidence sur le plan boursier, mis à part un léger sursaut sur la publication US, d'autant que l'activation du courant vendeur s'est très rapidement confirmée dès la fin de la 1ère demi-heure de cotations avec la rupture des seuils intraday suivis depuis quelques jours qui ouvrait la voie en direction du gap entre 3570 et 3581.

Le CAC 40 ferme sur une baisse de 2,37 % à 3 55,36 points qui comble et invalide le gap hebdomadaire laissé ouvert le 14 juin dernier.

A très court terme, les cours reviennent ni plus ni moins sur la zone 3545-3550 suivie au cours du printemps et dont la résistance décisive à 3576 points reste active et conditionne la poursuite de la tendance court terme haussière pour les prochaines heures.

Contrairement aux news d'hier soir où les probabilités penchaient de manière importante du côté vendeur avec le gap comme cible, l'équilibre des forces caractérise la situation actuelle dans un marché qui n'attend demain que l'évaluation finale à 3% de la hausse du PIB au 3ème trimestre et du sentiment du consommateur selon l'Université du Michigan à 75,5, en dehors du début du sommet du G8 qui s'ouvre au Canada.