Album · Neapolis - Simple Minds (1998)

Publié le 26 juin 2010 par Cesperlesdevie

Neapolis est un mystère dans la discographie des Minds. En 1998 j'aurai sûrement trouvé l'album décevant. Avec le recul, je le trouve intéressant.  Il vieillit bien en somme. Première bonne idée : couper leurs cheveux. Deuxième bonne idée : rester dans une optique "expérimentale" des débuts des Simple Minds, quitte à faire des erreurs. Après le très rock Good news from the next world, avant l'album fantôme Our secrets are the same et le mitigé Cry, il fait vraiment office de charnière entre l'étiquette "groupe des années 80" et celle de "retour gagnant de la fin des années 2000".

 

Je pense qu'un bon groupe n'est pas forcèment celui qui fait des ventes monstrueuses mais celui qui sait se renouveller. Et force est de constater que les albums de Simple Minds ne se ressemblent pas. Un Sparkle in the rain n'a rien à voir avec un Real life comme un Neapolis n'a rien à voir avec un Once upon a time.

Le retour  de Derek Forbes et Mel Gaynor est presque anecdotique puisqu'ils n'ont joué que sur War babies,  certainement la chanson la plus forte de l'album.

Autre chose intéressante, Jim Kerr n'a plus besoin de "pousser" sa voix. Il a toujours eu un beau timbre de voix et une tessiture étendue mais ce n'est qu'à partir de ses quarante ans que l'on sent une plus grande technicité et une certaine sérénité avec son... organe.