Bulletin N° 155 de la Société D’Histoire de la Guadeloupe ! janvier-Avril 2010 !

Publié le 27 juin 2010 par Halleyjc


Comité Directeur 1958-1959
Joseph LATIVE, Joseph HAZAEL-MASSIEUX, Gaston BOURGEOIS,
Roger FORTUNE, Bettino LARA, Albert LAROCHELLE,
René NANGIS, Germain WILLIAM, Lucien GERVILLE-REACHE.

La dernière édition du Bulletin de la Société d’Histoire de la Guadeloupe comporte quelques articles qui méritent l’attention. Et si les noms du Comité Directeur de la Revue Guadeloupéenne vous sont familiers, vous devriez retenir aussi les suivants :

Robert DESGRANGES nous propose une balade en culottes courtes du temps de sa jeunesse folle et j’ai eu plaisir à retrouver sous les mots de cet amoureux de la Guadeloupe des épisodes connus mais à mon sens jamais décrits de cette manière là. La vision est partielle, mais la vision est tout de même étonnante de sincérité et de franchise… sans doute celles des enfants en culottes courtes. Les pointus pointois de cette génération retrouveront trace de leur jeunesse. Ce n’était pas encore l’heure de l’observation instantanée et directe du monde, mais celle d’une écoute parcimonieuse et décallée. Et pourtant tout y est ou presque !

Gérard LAFLEUR nous emmène dans les dédales administratifs de la Guadeloupe et des défis lancés pour soigner à tout prix une population qui en a un impérieux besoin. Et lorsque le sanatorium devient enfin opérationnel il faut simplement le reconvertir vers d’autres besoins vers d’autres soins.

Jack CAÏLACHON nous initie aux visées des Etats Unis sur Cuba et la Caraïbes au travers de la lectures d’ouvrages qu’utilisent les étudiants anglophones.

Albert LAROCHELLE nous ramène dans les années 40 avec quelques grands anciens autour de la très fameuse Revue Guadeloupéenne. Le Grand mot de l’époque était l’assimilation. D’une certaine manière LAROCHELLE et DESGRANGES se répondent à distance. Le projet de Statut élaboré en 1960 n’est pas inutile à découvrir ou redécouvrir au moment où les quatre vieilles colonies se cherchent une attitude ou un avenir face à une métropole molle et sans idées.

Christian SCHNAKENBOURG présente sa thèse sur une autre page importante de notre histoire, celle du flux migratoire qui conduisit à l’immigration indienne en Guadeloupe.

Alain BUFFON comble une lacune de l’Historiographie Antillaise en nous proposant sa note de lecture de l’ouvrage de Christian SCHNAKENBOURG soit le 3ème tpme de son Histoire de l’Industrie Sucrière de la Guadeloupe au XIXème et XXème siècle.

Pour tout dire je me suis régalé en découvrant ou retrouvant des épisodes de mon histoire de notre histoire.

Jean-Claude HALLEY