Bilan de la Course : Ferrari

Publié le 28 juin 2010 par Toutsab @toutf1com

 

 

Alors que les espoirs de la Scuderia à Valence étaient grands, Fernando Alonso 9e et Felipe Massa 14e, ont ruiné leur course au moment de la Safety Car. Fernando Alonso crie à l'injustice. Au dernier tour, il finit par se faire doubler par une Sauber, décidement rien ne va ce week-end. Après la pénalité, Alonso gagne une place et Massa échoue à la porte des points.
Fernando Alonso
«La course a été ruinée par la voiture de sécurité. Je suis déçu pour les milliers de spectateurs qui étaient ici aujourd'hui. Je suis très amer. J'étais troisième, un mètre derrière Hamilton au moment où la voiture de sécurité est entrée en piste et au drapeau à damiers, il a terminé deuxième et moi j'étais neuvième. Il a eu une pénalité au moment où il ne pouvait plus y avoir d’influence sur sa position finale, c’est inadmissible. Ensuite, j’ai toujours été dans le trafic et je n'ai pas la performance attendue avec les pneus durs : ce qui explique pourquoi j’ai eu temps de mal. Et je ne pouvais pas dépasser les pilotes devant moi. Ceci est définitivement un mauvais résultat pour nous, mais c’est à Abu Dhabi que nous devrons faire le bilan. Nous devrons continuer à travailler. »
Felipe Massa
Ce fut une autre course horrible après celle du Canada. Nous étions troisième et quatrième avec des voitures capables de faire un bon résultat et à la place, tout le monde a vu comment la course s’est terminée. Dans le tour où l'accident s'est produit, nous venions d’entrer dans le dernier virage et tout d’un coup, la voiture de sécurité est entrée en piste et j’ai vu dans mes rétros que tout le monde rentrait aux stands. Nos chances de nous battre pour le podium sont parties en fumée à ce moment là. La différence entre nous et Hamilton, c'est qu'il a commis une infraction et nous non. Mais il a été pénalisé pour ça même si cela n’a eu aucun effet sur son résultat. Je pense que des erreurs ont été faites dans la façon dont cette situation a été gérée, avec l’entrée de la Safety Car notamment. Avec le trafic, il fut impossible de changer la donne, nous devions juste rouler jusqu’au drapeau à damiers. C'est vraiment dommage car aujourd'hui, nous aurions pu faire un excellent résultat »


Sabrina Beaudoin