Gare au retour de bâton...

Publié le 30 mai 2006 par Pascal Boutreau

J'ai récemment reçu un mail venant d'un internaute collaborant au blog www.leblogmedias.com. Le thème de son mail : savoir ce que je pensais globalement du rôle et surtout du comportement des journalistes sportifs.

A l'origine de ce débat, l'attitude de l'équipe de France de foot vis à vis des médias et des supporters. Dimanche, Raymond Domenech a pété les plombs à la suite d'un reportage de Téléfoot montrant les joueurs français snober les supporters tricolores et refuser des autographes. Sacré Raymond ! Après l'affaire SFR (60 000 euros pour ses interventions sans oublier que la personne qui lui pose les questions sur SFR, pour la modique somme de... 10 000 euros, est Estelle Denis, soit Madame Domenech), Raymond a encore fait des siennes... Il a crié au scandale, niant ce que toutes les personnes présentes sur place ont pourtant constaté (et de façon objective je précise...). Certes les Bleus se sont "sacrifiés" pour quelques autographes mais rien à voir avec par exemple le Brésil qui régale tous ses supporters actuellement et qui s'entraîne devant des milliers de fans... "Nous, on est habitués, répond Juninho. Le football au Brésil, c'est d'abord pour faire plaisir au public." ça semble évident... Sauf aux Bleus, comme d'hab, qui s'étonnent ensuite de recevoir un accueil assez froid... Et pourtant, cette politique d'isolement est souvent complètement inutile. Petits exemples.

En NBA, les journalistes ont accès aux joueurs moins d'une heure avant le début de n'importe quelle rencontre. Et quelques minutes seulement après la fin des matches, ces mêmes journalistes peuvent accéder aux vestiaires sans aucun problème. Les stars que furent Michael Jordan, Magic Johnson ou que sont maintenant Tony Parker, Shaquille O'Neal et autres Tim Duncan n'y trouvent rien à redire et ne considèrent pas cette présence comme un élément perturbateur à leurs performances.

Autre exemple. En 2003, lors de la Coupe du monde féminine de foot aux Etats-Unis, la veille du premier match entre la France et la Norvège, les deux équipes s'entraînaient à tour de rôle dans le stade de Philadelphie. Les Norvégiennes furent les premières à entrer. Nous, les journalistes étions les bienvenus, au bord du terrain, sur la pelouse. Pas de prise de tête. Puis arrivèrent les Françaises... Et là, changement de décor et d'esprit... "Huis clos" qu'on nous a lancé... Allez ouste dehors !!!... Pas même moyen de rester dans les tribunes... Nous n'étions pourtant que quatre Français et des "gentils", complètement favorables aux BleuEs, pas un "fouille merde". Comme si notre présence dans les tribunes pouvait changer quelque chose... Cela n'a d'ailleurs pas empêché la Norvège de l'emporter le lendemain...

Sans s'en rendre compte, les footeux font une grosse erreur en boudant les médias... Le foot fait vendre. C'est indéniable et ce n'est pas prêt de changer. Les journaux et les télés auront donc toujours besoin de remplir leur espace avec principalement du foot. Le jour où ces messieurs feront un boycott complet des médias ou alors réclameront d'être payés pour les interviews (c'est déjà le cas en Angleterre), les médias devront bien trouver quelque chose à écrire. Les dérives seront alors proches... Et puis enfin, comment les footeux français peuvent-ils se plaindre de la presse ? En Angleterre, en Allemagne ou en Espagne, le moindre footeux dans une boite de nuit en train de fumer et accompagné d'une demoiselle illégitime fait aussitôt la une des journaux du lendemain. En France, ce n'est pas encore le cas... Et tant mieux... Mais à force de se mettre tout le monde à dos et de se croire au-dessus de tout, ces messieurs les footballeurs risquent d'avoir de mauvaises surprises...

Une chose est certaine... Tous ces messieurs en bleu sont pour le moment protéger par la "jurisprudence Jacquet"... Plus question aujourd'hui pour les médias de critiquer de façon trop virulente et encore moins de "tailler" avant une compet sous peine de prendre le boomerang dans la tronche au cas ou, par chance (comme en 1998), ils décrocheraient la timbale... Comme a dit je ne sais plus qui "le champion du monde a toujours raison, même quand il a tort". Mais les Bleus, et surtout Domenech, ont intérêt à ne pas se planter... Parce que si les affaires venaient à mal tourner en Allemagne, connaissant un peu le milieu... je leur promets des heures difficiles... Pour le moment les médias encaissent sans trop broncher l'arrogance de Domenech. Tout le monde fait le dos rond... Mais en cas d'échec, ce sera terrible... Il n'y aura plus alors aucune retenue et les "humiliations" subies aujourd'hui se paieront alors cash... C'est le jeu ma pauvre Lucette...

NB : Petite précision... je ne défends pas et je ne justifie pas ces procédés, j'essaie juste de vous expliquer sans langue de bois comment ça marche... Personnellement, ce qui va arriver à l'équipe de France ne m'intéresse plus une seconde... Je n'ai aucune sympathie pour cette équipe.

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Cela faisait longtemps.... voici un petit mot cinéma. Au programme du jour : "Comme t'y es belle", un film qui fait la part belle à quatre très jolies actrices avec mention particulière pour Géraldine Nakache sur laquelle je dois reconnaître avoir un petit peu craqué. Liza Azuelos, la réalisatrice, dresse le portrait de quatre femmes qui tentent de "paraître" heureuses en masquant leur mal-être. Quatre jeunes femmes en quête du bonheur et de l'amour.

Ce n'est évidemment pas le film du siècle ni même du mois... On sent ainsi la réalisatrice hésiter entre le comique et le portrait plus "en profondeur" de la personnalité de ces femmes. Malgré tout, avec une fin à la "Love Actually" (mon film culte) avec toutes les histoires qui évidemment se terminent bien (c'est là qu'on voit que ce n'est que du cinéma), de très bonnes interprétations et des bons dialogues, ce film offre un bon moment de divertissement. Il y a des périodes dans la vie où on en demande pas plus...

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Opération "besoin de me défouler"

Natation : 2400 m

800 m (50 m amplitude ; 25 m polo ; 25 m sprint) ; 200 m (1 bras/50 m) ; 10 x (25 m sprint ; 25 m souple) ; 800 m plaquettes-pull ; 100 m souple.