Du difficile contrôle des médias sous le règne de Sarko

Publié le 06 juillet 2010 par Citerne

Les résultats de Sarko dans ses initiatives pour contrôler le paysage audiovisuel français n’ont rien à envier à ceux de l’Equipe de France au Mondial.

La saison du grand Mercato audiovisuel avait toutefois bien commencé bien commencé.

Nicolas Sarkozy avait en effet pu jouir du spectacle offert par Val et Hees, nouvelles Salomé radiophoniques, offrant dans un touchant gage d’amour à leur maître les deux têtes des humoristes de France Inter, Stéphane Guillon et Didier Porte sur un plateau.

Hélas, cette franche victoire sur l’impertinence avait été suivie par une défaite en rase campagne du président. Et ce dernier dut assister impuissant à la prise de contrôle du quotidien Le Monde par l’étrange alliance de la couture, de la banque d’affaires et des nouvelles technologies représentée par le trio Bergé-Pigasse-Niel.

C’est aujourd’hui une victoire en demi-teinte dont la Sarkozie doit se contenter : le futur président de France Télévisions sera Rémy Pfilmin, là où Sarko rêvait d’installer Alexandre Bompard, un proche du Président, actuel directeur d’Europe1 et ex-directeur du cabinet de François Fillon. Option à laquelle le président dut finalement abandonner face au climat tendu créé par les affaires, au premier rang de laquelle l’affaire Woerth-Bettencourt.

Face à tous ces écueils injustement élevés contre la libre diffusion de la parole élyséenne, une question nous vient : une nouvelle modification de la Constitution serait-elle nécessaire ?