Don't worry

Publié le 06 juin 2010 par Hoplite

« L'immigration est née de l'obligation faite à des hommes de se déraciner, par un système économique désireux de faire appel à une main d'ouvre bon marché, système fondé sur le profit, qui transfère les hommes comme on transfère les marchandises ou les capitaux. Fruit de l'idéologie de la rentabilité (à courte vue), elle est une forme moderne de déportation et d'esclavage. Un adversaire de l'esclavage n'est pas un adversaire des esclaves. L'immigration est condamnable parce qu'elle porte atteinte à l'identité de la culture d'accueil aussi bien qu'à la culture des immigrés. Le mot d'ordre n'est pas « contre les immigrés », mais bien « «avec les immigrés contre les forces et les idéologies qui aboutissent à la destruction de leur personnalité, comme de la nôtre. »

Alain de Benoist, Eléments, printemps 1983.

« Prenez garde, ouvriers européens : les mêmes qui vous ont submergés de dizaines de millions de musulmans pour écraser vos revendications peuvent vous exciter demain à vous battre contre ces mêmes musulmans devenus combattants. On vous dira qu'on s'est trompé (qui est "on" ?), que ces hommes n'ont pas su profiter de l'évolution qu'on leur proposait. Ne tombez pas dans le piège. J'ai dénoncé plus clairement que quiconque les bases pathologiques des religions du désert, marxisme inclus. Je suis bien loin de me laisser gagner par les mirages infantiles de l'islam. Mais si la crapulocratie s'en prend à l'islam, ce n'est pas à cause de ses dogmes infantiles, ni à cause des tchadors d'écolières manipulées. C'est parce que l'islam reste la seule force anticapitaliste, la seule capable de faire échouer le chancre mondial de la société de consommation. La guerre civile mondiale, à la fois raciale, culturelle et sociale ne sera pas évitée. Mais les hommes libres n'y ont aucune place. Ne vous laissez pas entraîner dans le tourbillon de folie et ne vous battez qu'en cas d'absolue nécessité, si vous êtes personnellement attaqués. »
Robert Dun, « Camarade, ne te trompe pas d'ennemi ! », L'Homme libre, fils de la terre, juin 1995.

J'ajouterai que la distance nécessaire pour considérer ces phénomènes dans leur globalité (et les vrais responsables) ne doit pas amener à négliger ce front intérieur désormais constitué par la menace bien réelle de sécession ethnique/culturelle et territoriale que fait peser l'installation définitive (dans un mouvement concerté (?) de substitution ethnique à grande échelle) de peuples entiers, partageant des valeurs civilisationnelles différentes voire hostiles, sur notre sol.