Le littoral aquitain a son plan de développement durable

Publié le 06 juillet 2010 par Sequovia

Érosion  du trait de côte  et submersion, aménagement des plages, pistes cyclables, qualité des eaux de baignades, pression foncière sont autant de sujets sensibles d’importance pour les résidents et les visiteurs du littoral  aquitain. Le plan de développement durable du littoral aquitain a été dévoilé le 5 juillet  par Renaud Lagrave, le vice-président du Conseil régional délégué au tourisme. Ce plan permettra de concilier le développement économique et touristique de la région avec la préservation des 260 km de côte.

  • Plan de développement durable

Fruit d’une réflexion collective impliquant l’ensemble des acteurs du littoral, le Plan de Développement Durable (PDDLA) a nécessité plus de 18 mois d’élaboration au cours desquels se sont mobilisées les instances du littoral  aquitain. Il a été validé par l’Assemblée Générale du GIP  d’octobre 2009 puis approuvé par l’ensemble des collectivités membres à la fin de l’année 2009.

  • Le modèle développement durable appliqué

Elément central d’une stratégie d’aménagement partagée du territoire à l’horizon 2020, le PDDLA s’appuie sur les 3 piliers du développement durable et sur les principes de la gestion intégrée des zones côtières. La croissance et le développement économique créent de la richesse. Mais, cette richesse est inégalement répartie entre les hommes, et elle engendre des disparités territoriales. Comme le développement économique est le résultat de la diffusion d’innovations aussi bien matérielles qu’immatérielles, le développement homogène  ne peut exister qu’en prenant en compte 6 axes dont 4 stratégiques :

Il comprend 4 AXES STRATÉGIQUES
Aménagement et cadre de vue
Économie et emploi
Environnement et risques
Espaces et sites naturels

Et 2 AXES TRANSVERSAUX
Innovation et connaissance
Gouvernance

  • Une stratégie d’aménagement a triple portée

La portée du PDDLA est triple :
•    Il constitue un cadre d’intervention et d’impulsion collectif, en coordonnant les priorités des partenaires du littoral, dans un projet global et partagé.
•    Il permet une mutualisation des moyens, une optimisation des financements et une préparation des orientations des années à venir.
•    Il définit une feuille de route opérationnelle pour le GIP

  • L’avis Sequovia

Des facteurs de fragilité existent à plusieurs niveaux : pression foncière et spéculation, surdéveloppement de l’économie résidentielle, précarité de l’emploi souvent saisonnier et atteintes à l’environnement.
La loi littorale de janvier 1986 qui constitue le fondement contemporain de la politique d’aménagement des littoraux, est considérée avant tout comme un texte qui autorise toutes les protections et freine la croissance. Elle apparaît comme le couronnement d’une nouvelle politique d’aménagement, inspirée par le rapport Picquart, élaboré en 1973. À la même époque, outre la mise en place du Conservatoire du littoral en 1975, plusieurs directives et décrets sont rédigés pour mieux protéger le littoral français.
Plages, pistes cyclables, habitat, tourisme… L’attention permanente des aquitains et une action efficace de protection et de développement ont permis la préservation de la côte aquitaine, qui n’a pas subi les atteintes irréversibles ayant touché d’autres littoraux français. L’aménagement du littoral a essentiellement comme objectifs de combler les déséquilibres nés du développement économique et de réduire les conflits d’utilisation du sol dans un espace de taille réduite et très convoité.

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Claire Nobilet Développement durable aménagement des plages, atteintes à l’environnement, collectivités, développement économique et touristique, Erosion du trait de côte et submersion, PDDLA, pistes cyclables, Plan de Développement Durable (PDDLA), précarité de l’emploi, pression foncière, pression foncière et spéculation, qualité des eaux de baignades, stratégie d’aménagement, surdéveloppement de l’économie résidentielle