Tendresse ou folie (Jean-Baptiste Tati Loutard)

Par Arbrealettres


Tendresse ou folie

Pendant que je dépliais ma mémoire
Le vent s’est levé emportant plusieurs feuillets
De mon enfance déjà lointaine
Vide et triste je suis resté jusqu’à l’aube
Nous étions aux premiers jets du soleil
Lorsqu’un souvenir déchira mon esprit
Une femme qui tenait dans sa paume un chat noir
Traversa la rue en criant mon enfant est mort
Pour éteindre en moi son dernier soupir
Je n’ai que le miaulement de mon chat.

(Jean-Baptiste Tati Loutard)


Illustration