Ségolène Royal semble progressivement se faire à l'idée que sa marge de manoeuvre pour 2012 devient particulièrement étroite, voire impossible.
Ségolène Royal semble préparer ses troupes à l'idée que 2012 n'est plus pour elle.
Cette conclusion serait le résultat de trois facteurs majeurs :
- en dehors du PS, le salut paraît difficile. Or l'appareil se structure pour un ticket Aubry - Hollande dans un ordre qui reste à confirmer à l'issue de primaires qui tardent d'ailleurs à trouver leur équilibre,
- la victoire en 2012 passe nécessairement par un accord avec Europe Ecologie. Là aussi, les ponts sont fragiles et c'est un euphémisme tant les déclarations de responsables d'Europe Ecologie semblent rendre très délicate toute mobilisation en faveur de Ségolène Royal,
- finalement, la Région Poitou - Charentes pourrait convenir à sa satisfaction politique actuelle et à son nouvel équilibre personnel.
Mais d'un autre côté, force est de constater que Ségolène Royal a construit son parcours avec un tempérament rebelle. L'odeur de la poudre fera-t-elle naître un ultime désir ? Une inversion des probabilités semble en effet progressivement être née. Si pendant longtemps la candidature pour 2012 tenait la corde, le contraire paraît aujourd'hui installé.
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