L'album commence fort avec Stay visible avant d'enchaîner avec Home, le titre accrocheur, qui a eu droit à son clip. Ca l'effectue !
On retrouve The jeweller part II, version retravaillée de Jeweller to the stars présente à l'origine sur l'album fantôme Our secrets are the same. Bizarrement je préfère la première version.
Je crois que jusqu'alors les Simple Minds n'avaient pas fait un disque aussi rempli de singles potentiels : Stranger , Kiss the ground , A life shot in black and white (inspirée par les négationnistes de l'Holocauste, on rigole moins d'un coup). Chaque titre pourrait être un tube.
Different world (Taormina.Me) (Oh ben tu veux un Drill, mec ? Ah non ça va mieux.) est très belle, oui parce que Jim Kerr est dingue de Taormine la petite ville sicilienne où a été tourné Le Grand Bleu et où il a fait construire son hôtel.
Mais la vraie pépite de l'album est pour moi Underneath the
ice, musicalement, vocalement, au niveau du texte et de l'ambiance. Chef d'oeuvre. Et puis comme il est quand même absolument fan de David Bowie et que sa voix le lui permets Jim Kerr se
fait plus grave, sa voix se glace pour Dolphins et rappelle vaguement celle du "modèle". Et Simple Minds renaquit de ses cendres.