Ray Harryhausen, le génie des effets spéciaux

Publié le 15 juillet 2010 par Olivier Walmacq

Ray Harryhausen est né le 29 juin 1920 à Los Angeles. Il est considéré comme le grand maître de l'animation en volume dans le domaine des trucages au cinéma.
Pour Harryhausen, la vision en avant-première du film King-Kong, réalisé en 1933 par Ernest B. Schoedsack, est un choc et une révélation.
Les trucages signés par Willis O'Brien provoquent l'émerveillement et la fascination de Ray, notamment pour les dinosaures.

Il aura la chance de montrer ses premiers travaux en pâte à modeler au même Willis O'Brien. En 1945, Harryhausen réalise deux épisodes de Mother Goose Stories, une série de contes de fées.
En 1947, Willis O'Brien l'engage comme assistant sur le tournage de Monsieur Joe. Ray Harryhausen s'occupe principalement de l'animation du gorille de service.

Cela permet à Ray de prouver tout son talent et son énorme potentiel. En 1953, Harryhausen poursuit son travail d'intégration image par image avec des plans d'acteurs dans des décors réels dans Le Monstre des Temps Perdus, d'Eugène Lourié.
Ce film constitue son premier succès.

Mais 1955 reste une date charnière puisque Ray Harryhausen rencontre Charles H. Schneer. Leur collaboration durera plus de 25 ans.
A partir de là, Harryhausen devient la nouvelle référence dans les trucages du cinéma fantastique: le Monstre vient de la mer, les soucoupes volantes attaquent, le 7ème voyage de Sinbad, les Premiers hommes dans la Lune et évidemment le Choc des Titans.

Le Choc des Titans constitue également la dernière tentative de Ray de réanimer un genre déjà considéré comme moribond à l'époque (en 1981 pour être précis).
Bref, Ray Harryhausen fait partie de ces artistes surdoués qui apporteront leur univers et leur talent dans des films certes aujourd'hui dépassés mais qui possèdent infiniment plus de charme que la plupart des grosses productions actuelles.
Et l'on pourrait citer d'autres titres majeurs: A des millions de kilomètres de la Terre, Jason et les Argonautes ou encore la Vallée de Gwangi.

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