Furtif

Publié le 18 juillet 2010 par Olivier Walmacq

genre: action
année: 2005
durée: 2 heures

l'histoire: Ben, Kara et Henry forment l'élite des pilotes d'essai d'avions de combats furtifs. Ils intègrent un nouvel équipier: EDI. Il s'agit d'une arme de guerre redoutable à l'intelligence artificielle.

la critique de Eelsoliver:

Peu de films abordent le sujet des avions ou des armes ultra-perfectionnées. Un sujet probablement délicat ou encore peu passionnant.
Toutefois, Tonnerre de feu semble être la référence du genre en proposant un gros film d'action avec un hélicoptère détruisant tout sur son passage.
Mais au moins, Tonnerre de feu avait un véritable scénario.

Voilà probablement ce qui manque à Furtif, qui n'est pas sans rappeler le film de John Badham, évoqué ci-dessus. Mais la comparaison s'arrête bien là.
De plus, Furtif (déjà, quel titre de film ridicule...), réalisé par Rob Cohen en 2005, va plus loin que son modèle. Ici, il est question d'un avion ultra-perfectionné et surpuissant.
Mais surtout, l'appareil est muni d'une intelligence artificielle.

Il s'agit donc d'un nouveau soldat, une sorte de robot qui peut agir seul et causer de nombreux dégâts. Cet avion, qui au passage écoute du rock'n'roll (rires !) fait donc une équipe avec l'élite de l'aviation américaine, trois militaires (Josh Lucas, Jessica Biel et Jamie Foxx).
Voilà pour les présentations. En dehors de ses séquences d'action plutôt rythmées mais toujours lamentables en raison de séquences visuelles d'une rare laideur, Furtif est également un film de propagande.

En effet, et c'est le piège de ce genre de naveton: son éloge envers la puissance de feu et la technologie américaine. Pour le reste, le scénario est évidemment basique.
L'avion intelligent (ouarf !) finit évidemment par déraper et constitue une nouvelle menace. Il faut donc détruire l'appareil devenu criminel.
Mais la suite de l'histoire fera découvrir au héros un autre complot... Ce dernier finira par s'allier à l'avion, soudain amoureux d'un certain héroïsme américain...
Etonnant qu'un certain Michael Bay, toujours prêt à promouvoir une certaine idéologie patriotique, ne soit pas derrière ce redoutable nanar...

Note: