Sur un mur (suite) et sur d’autres murs aussi.

Publié le 20 juillet 2010 par Caroline

Je l‘avais promis et j’ai tenu ma promesse voici donc la photo du buste de Josè Martì. Je n’irai pas à Cuba, pas du moins dans les années qui viennent, donc j’ai fait le maximum en allant à Montpellier pour faire la photo du buste de Josè Martì. Héros National de Cuba et, ajouterais-je, mort en héros aussi. On n’a pas l’équivalent même si Courbet fut emprisonné, si Hugo fut exilé…

À part ça, que se passait-il à Montpellier ? Il paraît que, comme à Avignon, il y a un festival mais les rues sont désertes et quand j’ai voulu aller écouter l’émission d’Arnaud Laporte, et j’ai reculé devant le lieu, peu hospitalier et proche du four. Surtout pour une demi-heure d’émission, ça ne valait pas le coup. La semaine dernière à Avignon, c’était autre chose…

Il faut dire que tout ça se passait au musée Fabre qui avait eu la bonne idée d’organiser une exposition pour rendre hommage à l’artiste local,  j’ai nommé Alexandre Cabanel dont j’avais eu l’occasion de dire le plus grand mal sans pour autant l’enfoncer ici. Cette fois-ci,  la temporaire, après Soulage, Courbet etc… lui est consacrée tout l’été (je peux vous l’assurer, il n’y a pas la queue à l’entrée, et la plupart des visiteurs ne demandent qu’un billet pour l’expo permanente, évitant, sagement la temporaire). Comme je suis du genre Calice jusqu’à la lie, je vais au bout de ma détestation, je m’étais dit que je pourrais aussi faire ça à Montpellier en plus de Josè Martì. Mais, les communicants ont eu raison de ma volonté.

En m’approchant de l’affiche, voici ce que j’ai lu :
Et oui, Alexandre Cabanel, La tradition du beau ! Ça ne vous rappelle pas une publicité ancienne à la TV où une vache se contorsionnait en chantant Charente-Poitou Tradition du goût ? On nous vend n’importe quoi. Je me suis dit que Calice jusqu’à la lie, il y avait des jours où ça suffisait. En sortant du musée, en n’ayant pas pris de billet (la permanente vaut toujours le coup mais pas pour moi aujourd’hui…), j’ai vu la superbe affiche de la librairie du musée, librairie Sauramps of course et je me suis dit qu’il était temps que je m’esquive.
Traduction : la haute teneur culturelle, ce sont des objets dérivés (cartes postales, gommes, crayons, affiches et quelques livres dont certains de coloriages pour des enfants qu’on voudrait voir devenir des artistes richissimes s’ils ne réussissent pas l’ENA…)