A partir de l’année prochaine, plus besoin de donner ses vêtements au pressing après être allé boire un verre dans un café enfumé, et c’est bien. Plus besoin de marcher une heure à l’air pur après être allé en boîte pour se décrasser les poumons, et c’est bien. Plus besoin de demander un coin non-fumeurs en arrivant dans un restaurant, et c’est bien. Feu donc la fumée de cigarette, et c’est bien.
Il n’empêche, que penser d’une société qui interdit les plaisirs simples comme « s’en griller une avec un petit café » ? Et c’est un non-fumeur qui écrit cela… Sous prétexte d’agir pour la santé publique, il est à craindre des mesures liberticides. L’alcool au volant tue, alors à quand l’interdiction de l’alcool dans les restaurants et bars-tabacs ? La fatigue au volant tue, alors à quand l’interdiction de conduire si l’on est fatigué ?
Nous vivons dans une société de plus en plus guidée par le « risque zéro », où il est interdit de faillir, d’être malade, voire interdit de mourir. L’interdiction de fumer est sans aucun doute une bonne loi pour lutter contre les tabagismes passif et actif et pour renforcer la convivialité des établissements, tels les restaurants et les bars-tabacs. Seulement, attention aux dérives d’une telle mesure.