Banquise arctique : fonte record pour 2007

Publié le 26 septembre 2007 par Alain B

BANQUISE ARCTIQUE : FONTE RECORD POUR 2007

Suite à l’Eté médiocre que nous avons eu dans le Nord de l’Europe, certains pourraient déjà se sentir rassurés face au Réchauffement climatique.

Toutefois, il vaudrait mieux ne pas sombrer trop vite dans cette certitude qui n’est qu’illusoire.

Tout d’abord, si l’on prend l’ensemble de la Planète, de nombreux excès climatiques se sont produit cette année.

Des températures record dans le Sud et dans de nombreux pays de l’Est, des inondations catastrophiques dans le Nord, et à nouveau des hectares de forêts partis en fumée, sont là pour nous rappeler que le Réchauffement climatique suit son cours, selon des scénarios envisagés par le GIEC.

Comme signalé dans l’article « Réchauffement ou refroidissement » le climat des prochaines années devrait continuer à se traduire par des excès en tout genre générés par son dérèglement général.

Un récent communiqué du NSIDC( National Snow and Ice Data Center) dont une des tâches est l’observation et les mesures du comportement de la banquise Arctique, nous apporte des nouvelles « pas très fraîches » du Pôle Nord.

Un nouveau record semble y être tombé cette année, ou la fonte estivale de la banquise est sans précédent depuis que l’on est capable de la mesurer, c'est-à-dire depuis 1979.

Pour 2007, la surface mesurée de la banquise intacte est de l’ordre de 4.13 million de kilomètres carrés, ce qui dépasse l’ancien record détenu par l’année 2005 et qui était de 5.3 million de kilomètres carrés

Par rapport à 2005, cela représente donc une augmentation de la fonte représentant, 1.19 million de kilomètres carrés, soit environ 5 fois la superficie du Royaume unis.

Si cette nouvelle a de quoi inquiéter la communauté scientifique, il en est autrement pour les gros pollueurs qui voient d’un bon œil l’ouverture toujours croissante du fameux Passage du Nord-Ouest à travers l'archipel canadien qui relie l'Atlantique au Pacifique, qui a ainsi été navigable pendant des semaines.

Espérons que des lois viendront protéger ces eaux, car je n’ose pas imaginer les conséquences d’une marée noire dans l’Océan Arctique.

Le plus à plaindre pour le moment reste L’Ours Polaire qui voit sans cesse ses conditions de vie devenir de plus en plus précaires.

A l’échelle du Siècle, des spécialistes voient sa disparition très probable.