Vadim Bronsky: dernière mort avant l'oubli

Par Krri

de René Dzagoyan

"Chacun porte sa douleur et tout le monde s'en fout."

Paris sous la pluie. Dans une petite chambre du XVe arrondissement, un vieux, une balle dans la poitrine. Suicide, apparemment. Cadavre sans importance. Sauf pour Vadim Bronsky, inspecteur à la Criminelle qui, entre Greta qui l'a lâché et le scotch qu'il ne lâche plus, se cherche des raisons de vivre en fouillant dans la vie des autres. Commence alors un long voyage entre les bas-fonds et les beaux quartiers avec, au bout, la guerre d'Algérie, où se cache, derrière le drame des Harkis, la mémoire de l'inavouable.

Vadim Bronsky vu par René Dzagoyan

<< C'est un brave garçon, mais il faudrait qu'il boive moins et se lave plus. On verrait mieux son teint mat et ses yeux gris-bleu. Surtout s'il se coiffait. Mais depuis le bouquin, il va mieux. Malgré les apparences, c'est un sensible, fidèle en amitié. Sauf avec moi. Il supporte mal d'être devenu un personnage de roman. Mais c'est trop tard : nos destins sont désormais indissociables.>>

Éditions FLAMMARION