Test Blu Ray : 10 000 (par Chewie)

Par Jango

Test image : 9/10
Franchement, par rapport à certains tests que j'ai pu lire, je n'ai pas grand chose à reprocher à la qualité visuelle de ce Blu Ray. On peut même dire qu'on en prend plein les yeux avec des détails à foison dans les plans larges, et des gros plans sur les visages qui trahissent encore plus les maquillages douteux des acteurs. Le filtre bleuté réservé à une grande partie du long métrage ressort plutôt bien et donne un certain cachet à l'image. Non vraiment, techniquement ça en jette.

Test son : 6/10
Bon ça se gâte un peu niveau son. Non pas qu'il y ait arnaque, mais surtout une déception de voir que la piste VO True HD ne se démarque pas spécialement du simple 5.1 français et assure le minimum syndical du film à grand spectacle. Pas transcendant donc, et mis à part peut être la charge des mammouths il n'y a pas de quoi faire une démo sonore ici.

Test bonus : 4/10
Comme d'hab avec Warner pas de menu d'accueil juste un menu contextuel tout moche. Les suppléments (si vraiment vous voulez pousser le vice jusqu'à explorer les coulisses de ce film) servent surtout à montrer que toute l'équipe (enfin surtout Emmerich et l'auteur du bouquin dont est issu le film) sont persuadés de faire un grand film historique , une œuvre d'utilité publique destinée à toucher le public et l'informer de ce "qui s'est vraiment passé" : effarant. Sinon il y a un documentaire d'une heure et demie pour les plus hardcores qui retrace de manière risible (reconstitution fauchée avec des acteurs et SFX minables) le destin des hommes préhistoriques d'il y a 10 000 ans.

Le film : 1/10
Une vraie catastrophe artistique qui laisse pantois de désarroi face à un tel gâchis. Car oui, certains décors sont splendides et quelques scènes ont une étincelle de vrai cinéma (plans large sur une cité en flammes), mais tout cet argent semble avoir été dilapidé sans qu'aucune réflexion n'ait été apportée sur une quelconque recherche de qualité minimum. Un film souvent ridicule qui a sérieusement plombé la réputation d'un réalisateur qui était justement en train de la racheter (cf Le jour d'après)

La critique de Jango ici.