Matrix

Par Silice
Matrix, il y a beaucoup à dire de ce film que je qualifierai simplement de chef d'oeuvre de cyber-punk à tendance plus philosophique qu'autre chose, car qui n'a jamais rêver de placer des bonnes vieilles répliques de Morpheus dans une petite dissertation de philosophie, la vie, la mort, la réalité, les machines, Matrix est plaçable sur un peu tout les sujets (désolée à ceux qui était en terminale avant 1999).
On nous plonge dans une univers sombre et pourtant c'est un temps que nous avons tous connu, l'année 1999, les immenses villes, les buildings et là... on nous dit que tout est faux. Ah... bien sur, c'est étrange, on ne comprend pas, c'est la matrice, c'est au tour de ça que va tourner le film, le réel, le faux, l'apocalypse, l'homme contre l'intelligence artificiel. Ce n'est pas sans nous rappeler un certain film du nom de Terminator et bien matrix pourrait être le post-terminator, c'est moins bourrin et on y croirait presque. Matrix a de quoi retourner le cerveau longtemps, très longtemps après la fin du générique.
Et si le scénario peut rendre fou si on s'y attarde un peu trop (quoi que ce matin, je n'ai pas réussit à tordre mon reflet dans la cuillère -ne vous inquiétez pas, je vais réitérer l'expérience, ne jamais baisser les bras devant un échec), matrix est devenu culte pour tout autre chose ; la technique.

Pour que tout cet univers nous paraisse réel, il fallait du lourd, du révolutionnaire, du nouveau, quelque chose qui n'aurait pas fait has been en 2199 et là, on reste scotché, ralentit, arrêt sur image, rotation et j'en passe et des meilleurs. Si la technologie de matrix me parait normal, innée car beaucoup reprise ces dix dernières années, on n'a pas réellement fait mieux depuis.
Matrix est d'ailleurs si important que les rôles sont immanquablement accrochés à leurs interprètes, exemple pour Keanu Reeves qu'on a du mal à imaginer autrement que comme Neo, Carrie-Anne Moss, elle aussi a eu du mal à rebondir après la trilogie. Des personnages qui collent à la peau... c'est le danger.

Un scénario béton animé par des effets révolutionnaires le tout sur une musique dynamique, voilà ce que réserve matrix.
[on retrouve beaucoup d'éléments d'inception, l'esprit, découvrir une pensée, Morpheus parle aussi du rêve, c'est flagrant en voyant les deux films à peu d'intervalle mais ce n'est pas le sujet de l'article]
18.5/20
Silice