Ne nous leurrons pas, "Men in trees" est une série totalement neuneu, un mix de "sex and the city" pour les origines de l'héroïne, sa profession et ses interventions en voix off, et "Gilmore Girls" pour la galerie de personnages décalés avec un petit côté "high secret city" aussi, mais en un rien trop naïf.
L'intrigue tient sur un timbre poste. L'héroïne urbaine, humiliée par son homme qui la trompe, se retire au milieu de nulle part pour écrire sur les hommes. Elle tombe alors sous le charme d'un rude gaillard de la campagne avec qui, malgré leur attirance réciproque, elle a du mal à se maquer, d'abord parce qu'il n'a plus confiance dans les femmes, et ensuite parce que sa connasse d'ex revient et que fait aggravant est enceinte, mais pas de lui toutefois.
Autour de ça se greffe une galerie de personnages un peu fatiguante car vue et revue.
Je suppose qu'il me faudra attendre la fin de la deuxième et dernière saison de "Men in trees" pour savoir si l'héroïne va finir avec son séduisant homme des bois, mais en fait, ça m'ait totalement égal. Le seul intérêt de la série est finalement de retrouver Jerry d'Urgences, ex Koubiak de "Parker Lewis", dans un rôle où il a enfin une dimension un peu plus poussée que celle d'un ogre simplet ou d'un standardiste intérimaire.
En conclusion, la série aurait gagné à être diffusée en son temps parce qu'elle ne gagne pas en qualité à l'épreuve des années.
Par ailleurs, il faut arrêter de greffer un sous-titre absurde au nom de séries en anglais, après Lost, les disparus ou Scrubs, toubib or not toubib, nous avons eu le droit à "Men in trees, leçons de séduction".