Le miroir de Cassandre de Bernard Werber

Par Karline05

Paru aux éditions Albin Michel en 2009

  

Après des études de criminologie, Bernard Werber intègre une école de journalisme à Paris. Il fait d'abord ses preuves dans la presse locale de Cambrai, puis devient un collaborateur régulier du Nouvel Observateur. En 1991, il publie son premier roman, 'Les Fourmis', et l'ouvrage fait une irruption remarquée sur la scène littéraire. Le roman suivant, 'Le Jour des fourmis' est traduit en vingt-deux langues. Il obtient le Prix des lectrices de Elle et se retrouve propulsé sur le pupitre des lycéens. Ce succès est en partie dû au fait que Werber a repris un genre ignoré en France mais dans lequel excellent les Anglo-Saxons, celui du roman scientifique, auquel l'auteur ajoute des considérations plus philosophiques portant sur l'organisation de nos sociétés humaines. Werber s'est également fait un nom dans le cinéma, avec la réalisation de 'La Reine de nacre'. En 2006, il sort son premier long métrage, 'Nos amis les Terriens'. Capable de se renouveler sans cesse et ecrivain talentueux, il a su imposer son style avec audace et détermination.

Appréciations personnelles :

 

 

Ce livre m'a quelque peu perplexe...

En effet, Cassandre, jeune fille de dix-sept ans, possède un don : elle a des visions de l'avenir. Cependant elle paye cher ce "cadeau" car elle n'a plus aucun souvenir de sa vie avant treize ans. Elle reçoit une montre lui permettant de connaitre la probabilité de mourir dans les 15 secondes par un être qui l'aime dont elle ignore l'identité.

Afin de partir à la découverte de cette personne et tenter de savoir qui elle est, elle s'enfuit de l'école des Hirondelles et va rejoindre une communauté tout à fait " particulière".

 

Cette histoire m'a un peu déçue, je ne m'attendais pas à autant de longueur dans la première partie de cet ouvrage. Chose assez inhabituelle chez cet auteur, Bernard Werber. En effet, il plante le décor pendant très longtemps et j'avoue que j'ai failli baissé les bras et abandonné cette lecture à la moitié. Cependant, j'ai poursuivi et je ne le regrette pas car on finit par vraiment faire connaissance avec les personnages qui sont tous plus attachants les uns que les autres.

L'apothéose finale est surprenante et digne des grandes productions américaines mais laisse un petit gout d'inachevé.

 

 

J'ai vraiment beaucoup aimé chacun des Rédemptionnais.

Kim le jeune asiatique féru de technologie, Orlando le commando alcoolique, Esméralda la lolita déchue et enfin Fetnat le sorcier mal-aimé, sont des personnages attachants et vrais, avec leur défauts et leurs valeurs morales qui peuvent paraître particulières mais ils y restent fidèles et cela leur donne une droiture et une intégrité à ces personnages.

Je pense vraiment que l'intrigue , les personnages et le style de l'auteur aurait pu faire de ce livre une vraie réussite mais la mayonnaise n'a pas pris et il laisse un vrai goût de trop peu qui est assez désagréable. 

 

Au final, une bonne histoire mais dans laquelle on se perd quelque peu et des personnages que l'on ne peut que apprécier mais on fait vraimet leur connaissance un peu tard.

 

 NOTE : 7 / 10