Safari 5

Publié le 16 août 2010 par Nestlider57

Le navigateur Safari 5 a été dévoilé le 7 juin dernier, et comme j’aime bien tester avant de parler d’un produit, j’ai pris mon temps pour l’utiliser. Je vous propose, aujourd’hui, une petite revue de ce navigateur.

Nouveautés

Passons en revue les nouveautés annoncées en juin dernier par Apple.

Reader : Cette nouveauté (appelé lecteur en français) permet d’extraire uniquement l’article principal d’une page web. Dans un premier temps, j’ai apprécié cette option qui permet,principalement, d’enlever la pub autour des textes.

Malheureusement, je ne l’utilise plus car de nombreux sites sont mal rendus via Reader : perte de la mise en page, images décalées,etc. Et finalement, la mise en page fait aussi partie de l’identité d’un site et de la façon dont on le lit.

Nitro JavaScript Engine : Sous ce nom d’engin explosif se cache le moteur qui fait tourner les javascripts sur Safari 5. Bonne nouvelle, on nous annonce que cet « engin » donne une accélération de 30% par rapport à Safari 4. On est certes content dans un premier temps, mais si on y regarde de plus près, comme ils ont fait chez Ars Technica, on se rend compte que tout n’est pas si rose.

En effet, Safari 5 rattrape son retard par rapport à Chrome et Opera mais reste lent pour certaines tâches.  Sur le jeu de tests Dromaeo, par exemple, Opéra va 11 fois plus vite et Chrome 23 fois. Si ce sujet vous intéresse et que vous voulez des détails, je vous conseille l’article d’Ars Technica (en anglais).

DNS prefetching : Encore une fois, sous ce nom barbare se cache un truc tout simple. Quand vous arrivez sur une page web, vous allez sans doute cliquer sur des liens pour aller sur une autre page. Afin d’accélérer le chargement de ces potentielles pages, Safari 5 va « préparer » leurs adresses. Ceci est déjà présent dans beaucoup d’autres navigateurs.

Complétion : Dans Safari 4, lorsque vous tapiez le début d’une adresse url, on vous proposais des adresses enregistrées dans vos signets. Mais cela fonctionnait uniquement avec le début des adresses. Désormais, vous pouvez taper n’importe quelle partie de l’adresse, la complétion se fait sur toute l’url (et pas juste le début).

Cette outil est d’un utilité évidente, je l’utilise tout le temps sans m’en rendre compte.

Extensions

Je place les extensions à part car c’est un sujet à part entière. À mon humble avis, les extensions sont sans doute le point fort de Safari 5 même si j’ai encore quelques réserves.

Les extensions sont désormais programmables en HTML5, Javascript et utilisent les CSS3. Cela évite d’avoir à apprendre un langage plus compliqué mais cela peut-il offrir autant de possibilités… Je ne sais pas. Néanmoins, Apple propose un « atelier » pour les développeurs d’extensions. Il s’agit simplement de proposer un environnement de programmation pour les développeurs en herbe. Je trouve que c’est une bonne idée.

Autre bonne idée, ils valident les extensions. Et là, normalement, je vais avoir plein de commentaires me disant que cela bride les développeurs, etc, etc. Néanmoins, je trouve que cela donne de la crédibilité aux extensions validées. Je suis plutôt content que les gars contrôlent ce qui tourne sur leur engin, cela me rassure. Une fois validée, une extension est accessible via la galerie d’extensions.

Par contre, ce processus de validation ralentit la vitesse de sortie de nouvelles extensions… mais gardons à l’esprit le nombre d’applications iPhone validées.

Je ne m’étends pas plus sur les extensions, je suis certain que mes camarades vous proposeront leurs extensions préférées dans un prochain article.

Conclusion

Pour conclure, j’avais cessé d’utiliser Safari 4 car je le trouvai trop lent. J’étais passé sur Chrome.

Je suis revenu à Safari 5 pour le tester et surtout pour essayer l’outil Reader. Depuis, je n’utilise plus Reader mais j’ai gardé Safari 5, j’en suis satisfait tant au niveau de la vitesse que des extensions. D’ailleurs, je vous parlerais peut-être de mes préférées dans un prochain billet.

Bilouweb.